Selon le président du Front patriotique républicain (FPG), Gérard Ella Nguema, la 13e législature de l'Assemblée nationale devrait se pencher en priorité sur la révision des textes de la Constitution, devenus " caducs au fil du temps".
Il en a fait la proposition, récemment, lors du point-presse qu'il a tenu au siège de son parti, sis au quartier Sotega, dans le 2e arrondissement de la commune de Libreville. Bien que n'ayant aucun élu au palais Léon-Mba, le parti se réclamant de l'opposition estime, en sa qualité d'acteur politique, qu'au regard des événements vécus ces derniers temps, lesquels ont permis de révéler plusieurs vides juridiques dans la loi fondamentale gabonaise, il serait temps de penser au ''vide-grenier législatif''. C'est-à-dire, " compléter ou retirer certains des textes frappés de caducité". Ce d'autant que, dès la session de mars prochain, le parlement retrouvera ses deux chambres.
Ainsi, Ella Nguema et les siens ouvrent simplement le débat afin que les membres du parlement s'en saisissent. Étant entendu que, selon eux, la question revêt un caractère urgent. « Nous avons vécu une expérience inédit, le 30 avril dernier, avec la dissolution de l'Assemblée nationale par la Cour constitutionnelle, laquelle avait dû, sur le coup, modifier certaines dispositions sous prétexte qu'il existait des vides juridiques. Ce fut encore le cas dernièrement avec l'article 13 de la Constitution », a rappelé l'ancien candidat à la présidentielle 2016.