Le bureau exécutif du Syndicat national des travailleurs du secteur de l'eau et de l'électricité (Syntee), auquel appartient la Société d'Energie et d'Eau du Gabon (SEEG), a décidé de rentrer en grève générale illimitée, le jeudi 17 janvier 2019, après avoir jugé insatisfaisantes les réponses de la direction quant à leurs revendications.
La décision actée ce 17 janvier 2019 au terme de l'Assemblée générale à laquelle prenaient part l'ensemble des adhérents, sympathisants et personnels de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), tient compte de l'expiration du préavis de grève déposé le 06 décembre 2018 auprès du Comité directeur.
Cette grève couvrira l'ensemble des sites de la SEEG à l'échelle nationale. Pour le président du Syntee, Sandrine Ogoula, un service minimum sera observé. «Sur Libreville et ses environs, toutes les agences, en dehors de celles du siège, seront fermées», indique le président du Syntee, Sandrine Ogoula.
Au siège, précise-t-elle dans sa communication, seules les caisses seront fonctionnelles. À l'intérieur du pays, une caisse sur deux sera ouverte de 7h à 9h.
Les grévistes, notamment l'ensemble des bases syndicales du Syntee et le personnel réuni, ont jugé insatisfaisantes les réponses du comité directeur. Ils estiment insatisfaisantes les réponses apportées par le comité directeur au point relatif à la revalorisation des plafonds des chambres des structures sanitaires et du taux de la prise en charge Ascoma pour les agents non cadres à 100% au cours des discussions du 15 janvier.
Cette grève, qui entrainera sans nul doute des conséquences dommageables chez les usagers, devrait interpeller le nouveau ministre de l’Eau et de l’Energie, Emmanuel Norbert Tony Ondo Mba, par ailleurs ancien directeur administratif et financier de la SEEG, pour ramener rapidement la sérénité dans la maison.