Lancé le 15 janvier, le séminaire sur les Etudes de compétitivité filières s’est achevé le 17 janvier avec la remise des certificats de participation, suivie d’une visite des gouverneurs à la Zone économique spécial de Nkok.
Lancé le 15 janvier par l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon), en collaboration avec le Bureau de coordination du plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), le séminaire introductif des Etudes de compétitivité filières s’est achevé le 17 janvier. Dédié aux administrations concernées par les huit secteurs prioritaires identifiés dans le Plan de relance de l’économie (PRE) et aux gouverneurs des provinces pour la maitrise des enjeux de la compétitivité et des clusters, le séminaire avait pour but «d’introduire dans la chaîne de valeur, la question du développement des activités liées aux politiques des ressources, afin d’avoir un aperçu macro-économique dans la compétitivité d’un secteur et surtout d’un pays tel que le Gabon», a indiqué l’ANPI-Gabon.
Peu après la remise des certificats de participation par Biendi Maganga Moussavou, ministre de la Promotion des investissements, les gouverneurs et les autres participants se sont rendus à la Zone économique spéciale (ZES) de Nkok.
«Je suis très honoré aujourd’hui d’avoir reçu l’ensemble des gouverneurs des neuf provinces du Gabon. Ils sont venus dans la Zone économique spéciale de Nkok dans le cadre d’un atelier de travail qu’ils ont eu avec l’Agence nationale de promotion des investissements et qui portait sur les éléments qui touchent à la compétitivité de l’économie gabonaise dont les chaînes de valeur», a déclaré l’administrateur général de la Zone, Gabriel Ntougou. «Nous avons pu faire le tour des installations industrielles qu’il y a dans la zone et nous avons aussi visité le centre d’exposition des produits de la zone économique spéciale de Nkok où vous aurez le temps de voir des meubles fabriqués dans la zone», a-t-il poursuivi.
Cette visite a permis à ce dernier de présenter aux gouverneurs et aux experts qui ont animé le séminaire de comprendre ce qu’est la Zone en termes de pôle de compétitivité consacré, pour l’essentiel, à l’industrie de transformation du bois. Au 31 décembre 2018, a indiqué Gabriel Ntougou, 61 entreprises étaient en production, 26 en construction avec à la clé la création de 3600 emplois directs et un total d’investissements directs étrangers (IDE) estimé à 220 milliards de franc CFA. Le nombre des containers est passé à 600 par mois, soit 34% des exportations de containers mensuelles de l’ensemble du pays. «C’est extraordinaire», a-t-il exprimé indiquant que «le développement de la Zone économique spéciale a permis de générer une chaîne de valeur beaucoup plus large».
Toutefois, a reconnu Gabriel Ntougou, cette chaine de valeur est relativisée par certaines contraintes. Celles-ci seront levées lorsque la 3e et la 4e transformation seront dominantes dans la Zone. Tous les efforts sont tendus vers cet horizon pour pouvoir disposer d’une chaîne de valeur plus optimisée.