La Banque africaine de développement (BAD) a projeté la croissance du PIB de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) à 3,6% en 2019 contre 3,5% l’année suivante. Ces prévisions sont issues de son récent rapport sur les ‘’Perspectives économiques en Afrique en 2019’’.
Plus optimiste que la Banque mondiale qui, il y a quelques jours avait dévoilé ses perspectives économiques pour la région, la Banque africaine de développement (BAD) vient à son tour de publier son rapport sur les ‘’Perspectives économiques en Afrique en 2019’’. Basé sur des prévisions pour l’année en cours et 2020, la croissance du PIB en zone Cemac sera de l’ordre de 3,6% en 2019 contre 3,5% l’année prochaine. Les prévisions de la BAD contrairement aux spéculations de la Banque mondiale, montre un léger bond en avant de la croissance de la sous-région.
L’inflation n’est pas en reste. Evaluée à 4,7% en 2019, celle-ci devrait s’établir à 4,1% en 2020. Cette reprise appréciable comme d’ailleurs la reprise continentale suggère une résilience aux chocs extérieurs. En effet, fait remarque la BAD, « la dépendance vis-à-vis de quelques produits de base exportés pour stimuler la croissance ainsi que la vulnérabilité à la volatilité des prix des produits de base ont empêché la plupart des économies africaines de maintenir une croissance élevée ». Ceci est aussi le cas pour la sous-région Cemac. Comme le continent, la sous-région a besoin de profondes « réformes structurelles » pour doper son économie. Cela suggère, de renforcer les cadres budgétaires, densifier les actions pour améliorer le volume des réserves de changes et renforcer la solidité du secteur financier » tel que proposé par le Président de la Commission de la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac), Professeur Daniel Ona Ondo.