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Réduits à la précarité, les agents de la SNLS investissent la rue pour réclamer leurs droits
Publié le vendredi 18 janvier 2019  |  Gabon Actu
Sit-in
© Autre presse par DR
Sit-in tenu au ministère de l’Habitat le 17 octobre à Libreville, le collectif des clients de la Société nationale des logements sociaux (SNLS)
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Libreville, Suite au conseil des ministres du 16 novembre 2018 ayant décidé l’absorption de la Société nationale des logements sociaux (SNLS) dans la Société nationale immobilière (SNI), le collectif des agents de l’ex- SNLS a décidé d’entrer en grève illimitée afin de réclamer leurs droits et demander à la tutelle des éclaircissements au sujet de leur avenir professionnel devenu incertain.

« La décision du conseil des ministres du 16 novembre qui donne lieu à la fusion de la SNLS et de la SNI est un verdict établi sans préparation et surtout sans mesures d’accompagnements. Ce qui fait qu’aujourd’hui, les agents de la SNLS se retrouvent sans salaire, dans la précarité totale et surtout incertain quant à notre avenir professionnel, quand on sait les maux dont sont victimes les agents de la SNI », a indiqué un des grévistes.

Pour les grévistes, le mouvement d’humeur ne prendra fin qu’après satisfaction totale de leurs revendications dont les principales sont, le payement régulier de leur salaire coupé depuis décembre, la reconduction de leur assurance maladie, la communication du calendrier de la fusion, la communication du plan social de sauvegarde de l’emploi et si possible un plan de départ volontaire.

S’interrogeant également sur les effets de la fusion, les agents de la SNLS exigent de la tutelle que les documents dans lesquels les différents partis s’engagent soient mis à leur disposition, afin de clarifier les doutes qui planent sur leur avenir professionnel.

Par ailleurs, les grévistes qui, sont taxés d’être instrumentalisés, ont tenu à souligner qu’ils ne font que réclamer leurs droits sans faire obstruction sous quelques formes que ce soit à la mesure de fusion de ces agences publiques et se disent disposer à toute négociation avec la tutelle.

Rappelons que depuis 4 ans, la société nationale des logements sociaux est en situation critique. Sans subvention de l’Etat depuis 2015, elle s’autofinance afin d’assumer les responsabilités qui lui sont assignées. Et en tant qu’entreprise commerciale qui ne vit que de ses activités commerciales basée dans la cession de terrain, de maison, et bien plus encore, la décision du conseil des ministres du 16 novembre vient comme ruiner les efforts de survie de cette agence de l’Etat.

Eudes Rinaldy
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