Trois jours après sa prise de fonctions à la tête du bureau de l'Assemblée nationale, l’Honorable Faustin Boukoubi a eu une séance de travail, ce lundi avec l’ensemble des membres du bureau, au terme de laquelle ils ont établi un programme de travail en vue de la reprise effective des activités au sein de l’hémicycle.
Les Députés de la 13ème Législature se sont réunis ce lundi autour du Président de l'Assemblée nationale, Faustin Boukoubi. Les membres du bureau de cette institution ont évoqué les questions de la relance des activités parlementaires à l’hémicycle du palais Léon Mba (siège de l’Assemblée nationale).
Avec celui qui est désormais au perchoir, les membres du bureau ont pris la mesure de la chose, notamment, en pareille conjoncture où les populations gabonaises attendent impatiemment que des réponses appropriées soient urgemment apportées aux attentes du peuple. Toute chose qui leur a permis de définir, en intelligence, un programme de travail.
Lequel programme de travail permettra au Président de l’Assemblée nationale, de s’entourer de l’ensemble des éléments technico-financiers devant faciliter la reprise véritable du travail au sein de l’institution, près d’une année après la dissolution de la 12ème Législature par la Cour constitutionnelle. Une manière de faire qui trouve l’assentiment des personnels de l’institution, en grève depuis plusieurs mois.
«Au cours de cette séance de travail, nous avons ensemble avec les membres du bureau de l’assemblée établi un programme de travail. Nous nous attelons également à réunir les conditions de travail optimal pour un démarrage effectif des activités au niveau de l’Assemblée», a confié le nouveau Président de l’Assemblée nationale.
Investi des pouvoirs de ses nouvelles charges, le patron de la maison du Peuple a également échangé avec une partie des personnels civile et militaire de l’institution. Désormais appelée à collaborer, chaque partie s’est engagée à tout mettre en œuvre pour le rayonnement du Parlement.
Clôturant cette première journée de travail, les membres du bureau ont fait le tour du propriétaire du bâtiment que certains connaissent déjà assez bien, pour y avoir siégé lors de la précédente législature, trois ans quasiment après l’incendie du 31 août 2016 (Violences post-électorales, ndlr). Autrefois considérée comme étant un joyau, la bâtisse présente aujourd’hui un pâle visage. Notamment sur ses façades avant et arrière, en plus de nombreux problèmes d’étanchéité.