S’il a condamné dans sa déclaration du 12 janvier le coup d’Etat manqué du 7 janvier, Gérard Ella Nguema affirme que celui-ci révèle les complots ourdis au sommet de l’Etat par les collaborateurs d’Ali Bongo. Face à cette «situation chaotique», la solution réside dans l’implication des forces vives dans la gestion du pays.
Président du Front patriotique(FPG), Gérard Ella Nguema s’est prononcé le 12 janvier sur le coup d’Eta manqué du 7 janvier, perpétré par le lieutenant Kelly Ondo Obiang.
Dans sa déclaration, il a salué la dextérité avec laquelle les forces de défense ont neutralisé les auteurs de cet acte «antirépublicain». Toutefois, affirme- t-il, «Kelly Ondo Obiang et ses amis ont mis à nu le complot qui se préparait au sommet de l’Etat par les collaborateurs immédiats du chef de l’Etat Ali Bongo».
Face à la gravité des faits, Gérard Ella Nguema recommande que la lumière soit faite par les autorités compétentes afin de «situer les responsabilités de chacun dans ce drame révélant néanmoins le malaise socio-économique et politique au Gabon».
Dans un climat sociopolitique marqué par des incertitudes dans la gestion du pays, le président du FPG suggère que les «forces politiques représentées à l’Assemblée nationale, dans les conseils locaux ainsi que les forces vives soient associées à la prise de décisions pour la gestion du pays».
Pour Gérard Ella Nguema, la stabilité du pays passe nécessairement par la réduction des inégalités sociales, basées sur la poursuite des réformes engagées. Afin de dissiper «toutes ambiguïtés et insuffisances que présentent certains textes, le président du FPG propose que la 13e législature passe par un vide grenier législatif, en retirant ou complétant certains textes frappés de caducité». Toutes ces réformes mettraient le Gabon «à l’abri du triste spectre du triste évènement survenu le 7 janvier», estime Gérard Ella Nguema.