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Logements de Bikélé : Un milliard pour achever le chantier ?
Publié le lundi 14 janvier 2019  |  Gabon Review
Le
© Autre presse par DR
Le Président de la République, Ali Bongo visite les logements de Bikélé
jeudi 5 mars 2015. Chantier des 5000 logements, à Bikélé, dans le 3e arrondissement de Ntoum
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Des indiscrétions à la Société nationale des logements sociaux (SNLS) révèlent que moins d’un milliard de francs CFA aurait suffi pour achever le chantier de Bikélé et éviter un gâchis.

Déclenchée le 11 janvier à Libreville, la grève des agents de la Société nationale des logements sociaux (SNLS) a quelque peu remis au goût du jour le dossier des logements de Bikélé. Ce projet entre dans le cadre du programme de construction de 5000 logements par an promis par Ali Bongo en 2009. Pour l’acquisition d’un logement social à Bikélé, il fallait prévoir 30 millions de francs CFA pour la location-vente et 26 millions pour la vente directe.

Or, quatre ans après l’acquisition-réservation des logements sociaux de Bikélé, dont la réalisation est assurée par la SNLS, les clients ne sont toujours pas entrés en possession de leurs biens. Une situation que les agents de la SNLS ont mis sur le compte de l’absence de moyens de la société et partant, le manque de volonté politique.

«Tout au long de l’année 2018, des solutions ont été trouvées pour relancer les chantiers à Bikélé. Mais il y a comme une main qui, à chaque fois, a voulu que les choses n’aillent pas à leur terme. Il y a tout un système faisant que la SNLS n’achève pas le chantier pour que son patrimoine soit récupéré. Car en interne, nous savons qu’un seul milliard de francs CFA aurait suffi pour achever le chantier de Bikélé. Alors que des milliards ont été injectés dans des projets non prioritaires», affirme un agent de la SNLS ayant requis l’anonymat.

Tout laisse penser que la situation actuelle de la SNLS était préméditée. Car si le chantier de Bikélé était allé à son terme, la société ne serait sûrement pas en eaux troubles. «Si le chantier avait été achevé, les logements auraient été vendus ou mis en location. Cela aurait assuré à la SNLS des fonds pérennes, notamment à travers les loyers», confie la même source.

Dans tous les cas, les acquéreurs-réservataires des logements de Bikélé ont engagé, avec l’ancienne équipe dirigeante de la SNLS, un processus d’occupation des logements en l’état.
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