Libreville (Gabon) - Le secrétaire général de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Ahmad Allam-Mi, a condamné tous les actes de violence perpétrés contre les populations par la secte Boko Harm, se réclamant de l’islam, qui sévit dans le nord-est du Nigeria, indique un communiqué de la CEEAC parvenu vendredi à APA.
« Le secrétariat général condamne avec la plus grande fermeté tous les actes de violence perpétrés contre les populations innocentes, notamment les attentats, les prises d'otages, les tueries aveugles et injustifiables », écrit Ahmade Allam-Mi.
Il a exprimé la solidarité de l'ensemble de la CEEAC au Cameroun et à tous les autres Etats affectés par "les activités terroristes de cette organisation criminelle".
« Afin de trouver une solution durable à cette épreuve, le secrétaire général souhaite le renforcement de la coopération bilatérale et multilatérale entres les pays concernés, ainsi que l'adoption d'une stratégie spécifique visant à éradiquer ce groupe armé », souligne le communiqué.
A cet effet, il invite les Etats membres de la CEEAC à coopérer pleinement dans les actions de prévention et de lutte contre le terrorisme en Afrique centrale.
Il exprime également son soutien aux différentes initiatives nationales, régionales et internationales visant à lutter contre Boko Haram, notamment les stratégies des Nations Unies et de l'Union africaine de lutter contre le terrorisme dans la zone sahélo-saharienne, qui sont complémentaires de l'action que la CEEAC mène en matière de lutte contre le terrorisme.
« Le Secrétariat Général de la CEEAC marque sa disponibilité à travailler de manière harmonieuse avec tous les acteurs intéressés et concernés par la lutte contre Boko Haram et le terrorisme sur le continent africain », conclut le texte.
La secte islamiste Boko Haram mène des activités terroristes dans le nord du Nigeria et dans la zone sahélo-saharienne, ainsi qu'au Cameroun, un pays membre de la CEEAC.