Le Parti social-démocrate (PSD) de Pierre-Claver Maganga Moussavou perçoit le coup de force raté de lundi comme une absence de tolérance à l’endroit du président de la République actuellement en convalescence à Rabat au Maroc.
Au PSD, on «condamne avec la plus grande fermeté» la tentative de putsch du 7 janvier, qui représente, selon ce parti de l’opposition, «un recul inacceptable dans la recherche du renforcement de l’Etat de droit et de la démocratie à laquelle notre pays aspire depuis la Conférence nationale».
Mais davantage, le parti de Pierre-Claver Maganga Moussavou estime que cette tentative de coup de force initiée par un groupe de jeunes militaires gabonais montre «l’intolérance» de certains vis-à-vis des ennuis de santé d’Ali Bongo, victime d’un AVC en octobre 2018 et actuellement en convalescence à Rabat au Maroc.
Au nom de son parti, Albertine Maganga Moussavou, a en effet dit rejeter, jeudi, «l’intolérance de l’autre qui, au creux de la vague, malade, souffrant a besoin de la compassion et de la solidarité de tous, au-delà de la recherche effrénée du pouvoir». La députée élue du canton Ngounié centre, qui «invite au ressaisissement, quelque soit les prétextes que nous ayons» met en garde : «Cette intolérance entraine les excès et les excès entrainent la violence, la violence la contre-violence, avec sa cohorte de morts et de destruction de biens.»