A en croire a Coalition pour la Nouvelle République, (CNR), le putsch manqué du 07 janvier 2019 dernier aggrave la crise postélectorale de 2016. Laquelle CNR considère d’ailleurs comme « nulle et non avenue » la toute nouvelle composition de l’Assemblée Nationale dont le bureau sera composé ce 11janvier 2019.
Revenant sur les événements du 7 janvier dernier, la CNR estiment qu’ils « étalent au grand jour, la violence des luttes de clans au sein du régime, pour la conservation du pouvoir », a déclaré Cley Martial Obame, porte-parole du jour. Ce dernier voit un lien entre la récente tentative de coup d’état et la dernière élection présidentielle.
« Le peuple gabonais a élu Jean Ping le 27 aout 2016, avec plus de 65% de suffrages. Cette réalité ne saurait être ignorée, au risque de porter un grave préjudice à la paix et à la cohésion nationale. Le président Jean Ping n’a cessé depuis le lendemain de l’élection présidentielle d’appeler la communauté internationale à assurer la conciliation en vue d’une passation pacifique des charges. Il a assorti cette démarche d’une offre de garanties nécessaires, en faveur du régime sortant », a poursuivi Cley Martial Obame.
La CNR est d’avis que la communauté internationale ne peut continuer à demeurer aphone voire indifférente. « A la lumière de ce contexte, la communauté internationale ne peut continuer à ignorer que la crise gabonaise est d’abord liée à la non reconnaissance des résultats réels du scrutin de 2016 et la non reconnaissance du candidat Jean Ping comme le Président choisi par le peuple gabonais souverain. Elle ne saurait d’avantage se donner pour priorité d’arbitrer entre les factions qui luttent pour se maintenir au pouvoir, couvrant ainsi les manipulations successives des institutions. C’est dans cet esprit que la CNR considère comme nulle et non avenue, l’entrée en fonction de l’Assemblée Nationale dans le contexte de toutes ces violations du droit et ce qui suivra » a conclu le porte-parole de la CNR.