Les ministres des Finances de l’Union monétaire de l’Afrique centrale ont statué sur les grandes tendances monétaires au niveau de la sous-région et adopté des règlements, dans l’optique d’encadrer au mieux les transactions financières dans la sous-région.
Avec les fêtes de fin d’année, l’événement monétaire est passé presque sous silence. Pourtant, il pourrait rythmer la cadence de l’économie de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cémac) dans les prochains mois.
En effet, le 21 décembre 2018, s’est tenue à Yaoundé (Cameroun), la réunion du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac), présidée par le ministre gabonais de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, président en exercice dudit comité. Cette réunion a permis aux ministres de l’Économie de la Cémac de constater l’évolution de certains agrégats monétaires, à l’exemple de l’inflation qui est passée de 0,9 % en 2017 à 1,7 % en 2018, et d’un excédent du solde budgétaire qui se redresse à 0,8 % du produit intérieur brut, alors qu’il était négatif à -3,7%.
Selon le communiqué du Comité ministériel, dont l’Union a obtenu copie auprès de la Banque des Etats de l’Afrique centrale à Yaoundé, « plusieurs facteurs pourraient influencer l’évolution de l’activité économique dans la Cémac ». Le document cite d’abord la demande mondiale qui pourrait tirer vers la hausse la croissance au niveau de la sous-région.