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Tentative de putsch : «Un songe qui a mal tourné», selon Mapangou
Publié le mercredi 9 janvier 2019  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le ministre d’Etat Guy-Bertrand Mapangou
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Le porte-parole du gouvernement minimise l’acte du groupe de militaires ayant investi, lundi, Radio Gabon. Guy-Bertrand Mapangou présente leur initiative comme un rêve n’ayant pas abouti. Cet article a été rédigé le 7 janvier 2018, à la suite des évènements dont il est question.

Plusieurs heures après la tentative de putsch du groupe des cinq militaires ayant investi à 4 heures du matin la radio nationale, le gouvernement tente de rire de la situation. Dans une interview à France 24, ce lundi 7 janvier, son porte-parole, Guy-Bertrand Mapangou, a semblé minimiser la situation, en présentant l’acte des neuf mutins de la Garde républicaine comme «un songe qui a mal tourné». Pour lui, il s’agit plus d’«un feu de paille» que d’autre chose. D’autant plus, assure-t-il, que «les Gabonais vaquent à leurs occupations habituelles». L’atmosphère morose régnant dans la capitale depuis l’annonce de ce putsch manqué démontre pourtant le contraire.

Il n’empêche, Guy-Bertrand Mapangou dit ne pas être inquiété outre mesure par la situation, allant jusqu’à minimiser le statut de Kelly Ondo Obiang, dont il assure qu’il est «un inconnu», y compris sur le plan politique. S’étant présenté comme étant un lieutenant de la Garde républicaine, le porte-parole du gouvernement croit savoir qu’il s’agit, en réalité, d’un membre de la compagnie d’honneur de la GR.

«La compagnie d’honneur est formée de plusieurs forces de défense et de sécurité. Il y a là dedans des gendarmes, des militaires, des gardes républicains et tout le monde. On ne peut donc pas dire que M. Kelly Ondo appartient à la Garde républicaine. Et lorsqu’on prend position dans une radio nationale à cinq, je crois qu’il n’a pas mesuré, M. Kelly, la gravité de l’acte qu’il a posé. Je crois que c’est le songe qu’il a fait qui a mal tourné, et ça se termine comme ça a commencé», précise le porte-parole du gouvernement.

Le gouvernement gabonais affirme que le Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité n’a aucune existence juridique. Mieux, l’armée gabonaise interdit la création de syndicat en son sein.
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