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Tentative de coup d’Etat au Gabon : Un recul démocratique, selon Alexandre Barro Chambrier
Publié le mercredi 9 janvier 2019  |  Agence Gabonaise de Presse
Alexandre
© Autre presse par DR
Alexandre Barro Chambrier, figure de proue des dissidents PDG d’Héritage et Modernité
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Au cours d’un point-presse animé, ce mardi à Libreville, le président du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM), Alexandre Barro Chambrier, a qualifié de recul démocratique pour le Gabon, la tentative de coup d’Etat orchestré, lundi à Libreville, par une dizaine de soldats.

«A la suite de cette tentative de coup d’Etat, j’éprouve un sentiment de tristesse et de désolation pour notre pays. Cette situation illustre, s’il en est encore besoin, le recul démocratique du Gabon», a-t-il déclaré.

Alexandre Barro Chambrier s’est interrogé quant à la facilité avec laquelle la dizaine de soldats a fait intrusion dans l’enceinte de Radio Gabon, une structure qui devrait pourtant être sécurisée par les éléments de la Gendarmerie nationale.

Il s’est notamment posé des questions, sur les tenants et les aboutissants de cette tentative de coup d’Etat. Tout comme sur les véritables commanditaires, l’étendue des complicités ainsi que sur ceux à qui profite cette confusion orchestrée (allusion faite aux profito-situationnistes).

Regrettant la mort des deux soldats, a-t-on appris du porte-parole du Gouvernement, Guy-Bertrand Mapangou, il a souhaité que les dépouilles soient rendues à leurs familles, pour être inhumées dans la dignité qu’ils ont réclamée dans leur communication.

Fidèle à un attachement à l’ordre constitutionnel et au dialogue sans exclusive entre toutes les parties, pour dégager les voies consensuelles en faveur de la paix, le RHM a demandé que toute la lumière soit faite sur cette tentative de coup d’Etat. De même qu’il a souhaité un procès équitable pour tous les conspirateurs.

Pour terminer, il a demandé au peuple gabonais «de ne pas désespérer en cette période sombre de l’histoire du pays» tout en rappelant que «la liberté, la justice et la démocratie tant réclamées par les uns et les autres finiront par prévaloir».

Désiré Menzoughe
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