Les populations de Guietsou, dans le département de la Mougalaba, Ngounié (sud) consomment à nouveau de l’eau potable, 24 ans après. Le gouvernement, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg), la mairie de Guietsou ont tous œuvré pour la concrétisation de cet acte, en rendant opérationnel la centrale de traitement d'eau de la Société gabonaise d’électrification et de canalisation (Sogec).
Le calvaire des populations autochtones de Guietsou est enfin terminé. «L'eau potable est de retour. Nous pouvons nous approvisionner dans les pompes publiques et ceux qui disposent d’un compteur d’eau à domicile n’auront plus à se déplacer», a confié Rodrigue, un habitant de la localité.
Il s'agit d'un rêve caressé et devenu réalité, grâce au gouvernement de la République qui a permis que l'eau potable, considérée comme étant des doléances majeures des populations de la Mougalaba, soit de retour dans la localité.
La remise en service de la centrale de traitement d'eau, est une œuvre de la direction régionale Sud de la Seeg, en collaboration avec la mairie locale de Guietsou. Elle (direction) a commis des techniciens rompus à la tâche, pour la mise en marche de la centrale de traitement d'eau.
Pour parvenir à réassurer l'approvisionnement en eau des populations autochtones, les techniciens de la Seeg se sont au préalable assurés de ce que le réseau d'adduction d'eau est opérationnel. Tout est rentré dans l’ordre; et, depuis deux mois, l’eau tirée de la rivière Mougalaba coule à nouveau dans les robinets des quartiers Koumbanou, Malimba, Guietsou village, PK3, Moussa, Centre ville en passant par le château d’eau, situé dans la commune de Guietsou.
Un soulagement pour les habitants, restés longtemps privés d’eau potable. Ces mêmes populations étaient exposées aux maladies opportunistes dont la bilharziose du fait d'une consommation des eaux impropres à la consommation.
«Nous sommes heureux d'avoir à nouveau accès à l'eau courante. Le retour du précieux liquide non loin des habitations, en différents lieux de la commune de Guietsou, est considéré comme une épine en moins du pieds vu que nous ne sommes plus contraints de parcourir de grandes distances pour s’en procurer», ont témoigné quelques autochtones.