Après les 16 tonnes de manioc trempé de la Nyanga, la Ngounié et le Woleu-Ntem, la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader) vient de recevoir une nouvelle cargaison de huit tonnes en provenance du Haut-Ogooué. Cette nouvelle cargaison vise à étouffer la pénurie de manioc dans la capitale gabonaise.
Amorcée il y a une semaine, l’endiguement de la pénurie de manioc à Libreville se poursuit intensivement par la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader). Après la précédente cargaison de manioc trempé de 16 tonnes en provenance de la Nyanga, la Ngounié et le Woleu-Ntem, la semaine dernière, Sotrader vient de réceptionner une nouvelle cargaison livrée par le Haut-Ogooué.
«Dans ce contexte de pénurie, c’est le premier camion qui arrive du Haut-Ogooué», a déclaré le P-DG de Sotrader. «Nous allons nous mettre dans un schéma où toutes les deux semaines, nous aurons un chargement en provenance d’une province. Soit environ 400 à 500 sachets de manioc trempé par livraison», Théophile Ogandaga.
Evaluée à huit tonnes, la cargaison de manioc a été fournie par la direction provinciale de Sotrader dans le Haut-Ogooué, à la grande satisfaction de son dirigeant. «Suite à l’annonce de pénurie de manioc, c’était une occasion pour le Haut-Ogooué de prouver que le programme Graine est une réalité et qu’il avance. Nous nous sommes engagés à travailler en amont pour fournir le marché local», a indiqué Ahmed Bongo.
Ce dernier a assuré que la prochaine livraison du Haut-Ogooué devrait être plus conséquente. «Au fur et à mesure que nous progressons, nous allons nous assurer que le tonnage ou le nombre de sachets acheminé à Libreville soit plus conséquent», a affirmé Ahmed Bongo. Ce dernier s’est par ailleurs réjoui de la bonne marche du programme Graine dans le Haut-Ogooué.
«Le projet Graine se porte à merveille dans le Haut-Ogooué. Nous avons un parc à bois que nous avons mis en place dans la ferme de Graine de 20 hectares, celui-ci permet de ravitailler les coopératives en boutures de manioc. D’autres cultures sont également fournies à ces coopératives. Mais vu le contexte actuel à Libreville, nos équipes sont concentrées sur le manioc», a conclu Ahmed Bongo.
La cargaison de manioc trempé reçu par Sotrader a été immédiatement et intégralement revendu à un opérateur localisé au PK8. Celui-ci écrasera le manioc trempé pour en faire de la pâte, qui sera revendu aux commerçantes qui produiront du manioc.