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Bilié-By-Nze: « Maintenant que chacun a vu Ali Bongo vivant peut-on enfin passer à autre chose ? »
Publié le samedi 5 janvier 2019  |  Gabon Media Time
Alain-Claude
© Autre presse par DR
Alain-Claude Billie-By-Nzé, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement
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Le lundi 31 décembre dernier, le Président de la République Ali Bongo Ondimba s’est adressé à la Nation dans le cadre du traditionnel discours au cours duquel il présente au peuple dont il est le premier responsable ses voeux de nouvel an. A l’issue de cette communication et au regard des spéculations entourant l’adresse du chef de l’Etat dont la santé s’est sévèrement dégradée depuis le 24 octobre 2018, à Riyad en Arabie Saoudite, l’ancien porte-parole du gouvernement gabonais Alain Claude Billie-By-Nze s’est interrogé à travers un post sur son compte twitter en ces termes:« Maintenant que chacun a vu Ali Bongo vivant peut-on enfin passer à autre chose ? » .
Cette interrogation du ministre des Sports sonne tel un pamphlet à l’endroit des adversaires du numéro un gabonais, qui pour certains estimaient que ce dernier avait tiré sa révérence à la suite d’une attaque vasculaire cérébrale (AVC).

En effet, le patron dudit département ministériel pour mettre un terme au débat relatif à la vacance du pouvoir en cas d’absence du chef de l’exécutif pour quelque cause que ce soit dont le fondement juridique repose sur l’article 13 de la Constitution gabonaise a posé une question rhétorique à travers un tweet. « Maintenant que chacun a pu voir le Président Ali Bongo Ondimba vivant, marqué certes par les stigmates de la maladie, mais bien vivant, peut-on enfin passer à autre chose ? », a– t-il écrit.

Si le souhait du nouveau député de Tang louli est de voir la question de la vacance du pouvoir d’Ali Bongo passer aux oubliettes, il sera difficile pour les âmes éclairées, notamment celles opposées au pouvoir en place d’accepter cette position. En effet, 44 Partis de l’opposition gabonaise ont fait constater à l’opinion au cours d’un conclave que l’on s’achemine vers le terme des 60 jours francs à l’issue desquels la Cour constitutionnelle sera obligée de constater la vacance définitive du pouvoir si le chef de l’exécutif ne parvenait pas à regagner le pays pour assumer véritablement ses fonctions au sommet de l’Etat.
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