Le 31 décembre dernier s’est clôturée au palais Omar Bongo, la 2ème session ordinaire du Parlement. A cet effet, les membres de la Chambre haute ont adopté la Loi de finances pour l’exercice 2019, dont le montant a été revu à la hausse par rapport au texte initial soit 3 000 milliards de Fcfa.
C’est en présence du Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet que les sénateurs ont adopté la Loi de finances 2019. Le vote de ce texte a donc mis un terme aux travaux de la seconde session ordinaire du Parlement. Pour la Présidente de cette institution Lucie Milebou Mboussou, ce budget permettra au gouvernement de poursuivre ses efforts dans le cadre du Plan de relance de l’économie (PRE) et des mesures d’assainissement des finances publiques.
Le texte a arrêté le budget de l’Etat, en recettes et en dépenses, à la somme de 3 033 milliards de Fcfa, contre 2 806,9 milliards dans le projet de loi initial. Dans la foulée, les vénérables sénateurs n’ont pas manqué de formuler quelques préoccupations notamment la situation globale du budget de l’Etat, le budget de fonctionnement des institutions constitutionnelles, la maîtrise de la dépense publique, le montant du Fonds d’investissement départemental (FID).
Au cours de l’examen du projet de ce texte, il était aussi question de voir le texte sur le mode de budgétisation retenu dans la confection de la loi des finances 2019, les critères de répartition des ristournes aux collectivités locales, les baux administratifs, et la taxe sur les ordures ménagères et les projets à l’arrêt.
Les sénateurs ont recommandé le respect des étapes préalables du calendrier budgétaire, le débat d’orientation budgétaire afin d’éviter les problèmes de disponibilité des ressources. Ils exigent en outre le respect de la loi sur l’autonomie administrative et financière des chambres du Parlement. Ils ont également insisté sur le respect des délais réglementaires du dépôt des documents relatifs au débat d’orientation budgétaire et à l’examen de la loi des finances au Parlement, conformément à la Constitution.