Seule et unique raffinerie d’un pays pourtant classé huitième producteur de pétrole africain, la Société gabonaise de raffinage (Sogara) peine depuis quelques années à assurer ses prérogatives. Ainsi, après une année 2017 en demi teinte, la raffinerie située à Port-gentil a vu ses chiffres fondre en 2018.
Malgré une production pétrolière en baisse de 6% en 2018, la Société gabonaise de raffinage (Sogara) peine à assurer ses prérogatives de façon optimale. Ainsi, avec un volume traité de 648 889 tonnes métriques au troisième trimestre 2018, contre 740 146 tonnes un an plus tôt, l’activité de raffinage accuse un net repli.
En effet, selon les données de la direction générale de l’Economie et de la Politique fiscale, le volume de brut traité par la Sogara est en baisse de 12,3% en glissement annuel. Principalement dû à plusieurs dysfonctionnements dans la chaîne de production, cette contre performance s’est soldée par une hausse de plus de 40% des importations de produits pétroliers raffinés à 201 098 tonnes métriques.
Par ailleurs, dans le même temps les ventes de la Sogara ont fortement baissé avec notamment le butane (-73,9%), le pétrole lampant (-70,7%). Toute chose ayant conduit à une baisse du chiffre d’affaires global de 2,9% à 200,306 milliards de Fcfa au troisième trimestre de l’année écoulée.