C’est lundi 12 mai que le Centre national de recherche scientifique et technologique (Cenarest) a accueilli les membres du « projet manioc » en vue de mettre en place les modalités pratiques de cette initiative. Lors de cette rencontre, les résultats des étapes de mises en œuvre du projet ont été présentés.
Le « projet manioc » prend désormais forme grâce à la réunion qui s’est tenue lundi 12 mai dernier au Centre national de recherche scientifique et technologique (Cenarest) de Libreville.
Il était question pour les personnes au fait de cette initiative de plancher sur l’adoption du programme d’activités 2014 et de mettre en place une plateforme chargée d’apporter des innovations sur ce projet et de rendre effectif le comité recherche et développement du Gabon, a indiqué Pierre-Marie Louembé, le directeur général de la Recherche et de l’Innovation au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Précisant son propos, le secrétaire général adjoint du ministère de l’agriculture a présenté le déclin de la production agricole ces trois dernières décennies au Gabon, un des facteurs qui expliqueraient la faible contribution de ce secteur au PIB du pays.
« Le tableau présenté par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture indique que moins de 1% de la superficie du territoire est cultivée, tandis que la production est de 77.000 tonnes pour un besoin de 220.000 tonnes. Cet atelier permettra donc de regarder les potentialités du Gabon car le manioc est un élément important dans notre pays et la sous-région.
On doit se féliciter de voir se structurer une filière avec des interlocuteurs identifiés et légitimes. Une occasion qui permettra alors la facilitation de la prise en compte des problématiques de recherche en adéquation totale avec les besoins des planteurs, des producteurs, des administrations, des industries pour dynamiser le secteur », a souligné Barthélémy Bongo Akanga Ndjila, secrétaire général adjoint du ministère de l’Agriculture.
Le « projet manioc » a été initié par le Pôle régional recherche et développement sur les systèmes agricoles d’Afrique Centrale (Prasac) en collaboration avec le Cenarest, l’Institut de recherche agronomique et forestière (Iraf), la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), et financé par l’Union Européenne (UE).