Au moment où il est annoncé le traditionnel discours à la Nation du Chef de l’État gabonais, les populations attendent avec impatience non pas simplement le contenu mais davantage les premiers mots d’Ali Bongo depuis son hospitalisation à Ryad.
Le traditionnel discours des vœux à la Nation du Président gabonais aura-t-il véritablement lieu ? C’est la question que se posent toujours les derniers sceptiques, après que les collaborateur du Président de la République eurent confirmé l’effectivité de cette coutume républicaine.
En effet, au soir du 31 décembre, sauf changement de dernière minute, Ali Bongo Ondimba devra délivrer son discours des vœux à la Nation.
Un discours particulièrement attendu au regard du silence observé par Ali Bongo depuis son hospitalisation à Ryad le 24 octobre dernier.
Plus d’une soixantaine de jours donc qu’Ali Bongo ne s’est pas officiellement exprimé et que des folles rumeurs sur son état de santé continuent de faire autorité dans l’opinion.
Alors qu’on amorce le troisième mois de son absence du territoire gabonais, le discours d’Ali Bongo est très attendu par les gabonais non pas pour y découvrir le contenu mais plutôt pour écouter les premiers mots du Chef de l’État gabonais et pour se faire une idée de son état de santé.
Il se dit dans l’opinion que la maladie d’Ali Bongo l’aurait privé de la parole et handicapé une la partie gauche de son corps. Des informations non confirmées ni infirmées par les communications officielles sur le sujet. Si le Vice Président de la République avait évoqué l’AVC, aucun gabonais ne sait quel en a été la gravité.
Toutefois, ce discours des vœux à la Nation sera particulièrement scruté car des doutes persistent sur l’authenticité de la vidéo qui sera diffusé.
Si certains évoquent des assemblages des anciens discours d’Ali Bongo, d’autres accusent déjà l’humoriste Omar Défunzu d’avoir prêté ses talents d’imitateur pour cet exercice.
Dans tous les cas, ce discours loin de dissiper les doutes sur la santé du Président gabonais, va accentuer le questionnement sur l’ indisponibilité temporaire de la présidence de la République.