Daniel Ona Ondo, le Premier ministre, accompagné de Guy Bertrand Mapangou (Intérieur), Denise Mekam’ne (Porte-parole), Noël Nelson Messone (Forêt et Environnement) et Rose Christiane Ossouka Raponda (maire de Libreville), s’est rendu, le 14 mai 2014 à la décharge municipale de Mindoubé. But du jeu : constater l’état de dégradation de cet espace consacré à l’entreposage des ordures de toute nature.
En présence du directeur général de la société d’assainissement Clean Africa, Mantion Traoré, et de celui de l’Environnement, Léandre Ebobola Ntsiba, le Chef du gouvernement qui a décidé d’aller toucher du doigt les réalités du travail des différentes équipes (Génie militaire et autres entreprises privées) commises à la tâche, s’est chaussé de bottes pour visiter la décharge publique principale de la ville, sinon l’unique : celle de Mindoubé. Le Premier ministre laisse ainsi entrevoir la volonté de l’Etat de valoriser cet espace en vue d’une meilleure gestion et du traitement des ordures ménagères.
Arrivé sur les lieux au terme d’un détour à travers certaines artères de la capitale, Daniel Ona Ondo s’est entretenu avec les différents responsables des sociétés et des directions étatiques concernées. Il a n’a pas manqué de rappeler que le Chef de l’Etat avait donné des instructions fermes afin que la décharge de Mindoubé fasse partie des préoccupations du gouvernement dans l’exécution des actions du Plan stratégique Gabon émergement (PSGE), dans son volet social. Il a également mesuré l’ampleur du travail qu’effectuent, au quotidien, les ouvriers des sociétés présentes sur le site, appuyés par les militaires des Forces armées gabonaises.
Pour le ministre en charge de l’Intérieur, Guy Bertrand Mapangou, le site de Mindoubé nécessite un travail minutieux et pourra encore être exploité pour plusieurs années.
Suivant les explications données par les responsables de Clean Africa, l’humus tiré des déchets incinérés n’est pas propice à une utilisation comme engrais, ni moins pour autre chose. D’où l’éventualité soulevée par Mantion Traoré d’aménager l’espace actuel, en cours de transformation, en vue d’une rationalisation adéquate.