Ayant plaidé coupable de complicité et de recel d’abus de biens sociaux dans une affaire liée à l’achat de vedettes, par l’Etat gabonais, au constructeur français Raidco, l’entrepreneur corse s’en tire avec un an de sursis et près de 400 000 euros d’amende.
C’est définitif, Michel Tomi, 71 ans, n’ira pas en prison. Ayant bénéficié, en octobre dernier, de l’accord du juge Serge Tournaire pour comparaître «sur reconnaissance préalable de culpabilité», le propriétaire au Gabon du PMUG, du Casino croisette, des Fortune’s Club, du Bet 241 ou encore de la compagnie d’aviation Afrijet a été condamné à un an de prison avec sursis et à une amende de 375 000 euros. Une audience a eu lieu le 21 décembre au tribunal de grande instance de Paris.
Devant le juge, «Michel Tomi a reconnu avoir perçu une commission de plus de 1,5 million d’euros lors d’un contrat d’achat de vedettes par l’Etat gabonais, au constructeur français Raidco. L’homme d’affaires corse admet aussi avoir obtenu un titre de séjour français à sa compagne grâce à de faux documents», informe RFI.
En 2014, l’homme d’affaires corse a fait l’objet d’une information judiciaire. Il était soupçonné de corruption, d’abus de confiance, de trafic d’influence et de blanchiment. Après quatre ans, l’instruction a officiellement été bouclée…faute de preuves.