Le 22 décembre dernier, la diaspora gabonaise composée de plusieurs mouvements de la résistance tel que action Gabon, femmes d’honneur des neuf provinces, mouvement citoyen du Ranelagh, ou encore le collectif Jean Ping a tenu une conférence de presse à Paris pour réitérer son soutien à l’ancien candidat de l’élection présidentielle d’Août 2016. Dans sa déclaration lue par son porte-parole circonstancielle Amélie Zemo Owono, les résistants ont indiqué que « Le Gabon est dans une situation politique explosive ».
Dès l’annonce des résultats de l’élection présidentielle de 2016 par la commission nationale autonome et permanente (CENAP) présidée à l’époque par René Aboghe Ella et validés par la Cour constitutionnelle, qui donnaient Ali Bongo Ondimba vainqueur de ce scrutin, plusieurs mouvements de contestation sur le plan national et international s’étaient constitués pour contester cette victoire en faveur de son principal adversaire aujourd’hui leader de la coalition pour la nouvelle République.
Au cours de cet échange avec la presse à l’hôtel Warwick, la diaspora gabonaise a tenu à réitérer son soutien à celui qu’elle estime être le Président élu du Gabon. « Nous association de la diaspora sommes réunies en ce jour pour déclarer solennellement notre flamme patriotique à l’élu de la République gabonaise son excellence Jean Ping », a déclaré Amélie Zemo Owono.
La porte-parole de circonstance est également revenue sur la situation politique économique et sociale catastrophique à laquelle s’ajoute aujourd’hui la question de la vacance du pouvoir suite à l’absence prolongée d’Ali Bongo au sommet de l’Etat depuis le 24 Octobre 2018. Ils ont estimé que cette situation, qui a une incidence sur la l’avenir du pays, nécessite une prise de position claire de chaque Gabonaise et chaque Gabonais.
« Au peuple Gabonais (jeunes, élèves, étudiants, femmes, personnes âgées, retraités, fonctionnaires, salariés du privé, commerçants…), nous vous demandons de vous sentir libres d’agir pour vous défendre, défendre vos familles et défendre votre pays », ont-ils martelé.