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Justin Ndoundangoye: «Il n’y a pas de dotation pour la CNNII dans la loi de finances 2019»
Publié le mercredi 26 decembre 2018  |  Gabon Media Time
Justin
© Autre presse par DR
Justin Ndoundangoye, Secrétaire Exécutif de l’Autorité de Régulation du Transport Ferroviaire (ARTF)
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Le jeudi 20 novembre dernier, le ministre des Transports et de la Logistique Justin Ndoundagoye a eu une importante séance de travail avec le directoire de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII). Au cours de cette rencontre, le premier responsable dudit ministère a annoncé à ses interlocuteurs que leur structure ne bénéficiera pas de budget pour le compte de l’année 2019.
Déjà en manque d’une compagnie nationale de navigation aérienne, le Gabon est en phase de perdre sa structure chargée d’assurer le transport maritime des personnes et des biens à travers le pays et dont la vocation lors de sa création était également axée sur le trafic maritime à l’international.

Lors des échanges qui portaient essentiellement sur la question de la subvention allouée à la CNNII par l’Etat, le membre du gouvernement a annoncé à ses interlocuteurs que leur structure n’a pas été prise en compte dans la répartition du budget de l’Etat pour le compte de l’année 2019, ceci au regard de la situation économique du pays. « Nous connaissons tous la réalité dans laquelle sont inscrits les comptes de l’Etat. S’il faut attendre une subvention de l’Etat, je ne peux vous garantir, ni vous promettre, puisque la loi des finances 2019 a été adoptée au Sénat. Il n’y a pas une dotation spéciale pour la CNNII », a-t-il indiqué.

Le fait de ne pas soutenir cette compagnie de transport maritime nationale en lui refusant une aide financière pose le problème de ce qui est en réalité inscrit au rang des priorités du gouvernement gabonais. Le transport des personnes et des biens vers l’intérieur du pays, qui a un impact sur l’économie nationale semble être moins prioritaire que les colloques et autres séminaires à faible incidence sur le produit intérieur brut du Gabon, dont le gouvernement n’hésite pas à injecter des fonds importants, et qui n’ont parfois aucune valeur ajoutée.

Pour rappel, lors de son audition devant les membres de la Commission des Finances, du Budget et des Comptes économiques de la Nation du Sénat le 4 décembre dernier, Justin Ndoundagoye boudait les 23 milliards alloués pour le département ministériel dont il a la charge.
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