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Gabon : Une marche des femmes de l’opposition vers la prison centrale ?
Publié le dimanche 23 decembre 2018  |  Gabon Review
Gabon
© Autre presse par DR
Gabon : La manifestation des femmes de l’opposition échoue
Les manifestantes empêchées de manifester, le 22 novembre 2018, devant la Cour constitutionnelle, promettent de revenir bientôt à la charge.
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Ce samedi, un groupe de femmes de l’opposition tentera de marcher du QG de Jean Ping jusqu’à la prison centrale de Libreville. Un appel dans ce sens a été lancé hier, qui vise à exiger la libération des prisonniers politiques et la démission de la présidente de la Cour constitutionnelle.

Vendredi, à la faveur d’une déclaration de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), en réponse à la réaction du Parti démocratique gabonais (PDG) s’étant offusqué deux jours plus tôt de l’appel à la confrontation lancé par Jean Ping, Armele Yembi, militante de l’Adere, a invité les femmes gabonaises à un rassemblement, ce samedi 22 décembre, au QG de l’opposant aux Charbonnages dans le 1er arrondissement de Libreville. L’idée est de réunir le plus grand nombre de femmes en ces lieux, «dès 14 heures», avant de les faire converger vers la prison centrale, située à plusieurs kilomètres de là.

«Ensemble, avec la femme gabonaise débarrassée de la peur, armée de la détermination, marchons tous vers la prison centrale de Gros-Bouquet pour exiger la libération des prisonniers politiques et la démission immédiate, pure et simple de Marie Madeleine Mborantsuo», a appelé la porte-parole adjointe de la CNR, invitant les «résistants» à ne rien lâcher. D’autant plus que, pour elle, «aucune dictature ne peut se maintenir ad vitam æternam face à un peuple déterminé et engagé».

Si certains membres de la CNR, à défaut d’être surpris par cet appel, ne parviennent pas à confirmer la tenue de cette marche, beaucoup doutent qu’elle se fasse. En novembre dernier, le mouvement dit des Femmes gabonaises avait vu sa tentative de manifestation devant la Cour constitutionnelle empêchée par les forces de l’ordre, qui avaient interpelé près de 10 manifestants. La marche improvisée initiée par Jean Ping à la suite de sa déclaration du 15 décembre avait, elle aussi, été réprimée. Les Femmes gabonaises ne devraient donc pas avoir beaucoup de succès.
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