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Selon Régis Immongault « le Gabon demeure un pays de destination et d’accueil pour de nombreux migrants »
Publié le samedi 22 decembre 2018  |  Le nouveau Gabon
Les
© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Régis IMMONGAULT TATANGANI, ministre de l’économie, de la prospective et de la programmation du développement durable.
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(Le Nouveau Gabon) - Prenant part à la Conférence intergouvernementale de Marrakech sur les migrations, il y a quelques jours, Régis Immongault Tatangani, le ministre d’Etat, en charge des Affaires étrangères et de la Coopération de la République gabonaise, a décliné la politique gabonaise en matière d’immigration.

Répondant aux questions des médias présents à cette rencontre internationale, le membre du gouvernement gabonais a, dans un premier temps, indiqué que « cette rencontre de Marrakech, intervenant grâce un accord obtenu par les Nations unies, ne devrait pouvoir constituer qu’une étape dans la résolution de cette question de la migration ». Avant de préciser « que cette conférence aura mis un accent particulier sur les pays d’origine, de transit et de destination des migrants ».

Dans ce contexte, a-t-il souligné, « le Gabon demeure un pays de destination, un pays d’accueil pour de nombreux migrants. C’est en cela qu’il apparaît donc nécessaire de prendre en compte cette particularité gabonaise, différente de celle de plusieurs autres pays africains ».

Il a également relevé l’inébranlable détermination du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo, à faire passer des messages, pour permettre une gestion de ces migrations, en tenant compte des principes fondamentaux de développement.

Selon le ministre d'Etat gabonais, « Il apparaît donc plus que nécessaire d’établir des passerelles entre migrations et développement. Cela, à travers une gestion concertée, en évitant que ces migrations soient à l’origine de déséquilibres assez considérables, pouvant entraîner un certain nombre de désordres ».

Revenant sur le Pacte mondial des migrations, approuvé au terme de cette rencontre, Régis Immongault a tenu à rappeler que « la République gabonaise se tenait prête à travailler avec les autres Etats, pour des échanges de données en matière de migrations. Un phénomène constituant, aujourd’hui, une des préoccupations majeures de l’humanité ».

Et de conclure : « Il importe, en conséquence, de prendre des décisions stratégiques pour faire face, de manière efficace, aux diverses situations ».

Stéphane Billé
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