L’homme de Dieu originaire de la République démocratique du Congo (RDC), Marcello Tunasi, est arrivé mercredi à Libreville pour prendre part, en qualité d’orateur principal, à la première édition de la conférence «OWLAH 2018» organisée par les ministères chrétiens «Le Son de la trompette» dirigés par le pasteur Gaspard Obiang.
Avec pour thème central «OWLAH», concept en Hébreux qui signifie «être une offrande entièrement consumée», «OWLAH 2018», est la première conférence biennale qu’organisent les ministères «Le Son de la Trompette».
Pour les organisateurs, «c’est le concept avec lequel nous exprimons un cri de cœur, un désir profond de voir l’Eglise de notre génération et celle de notre Nation en particulier, de se donner entièrement au Seigneur Jésus, le Souverain Sacrificateur par excellence».
Après son arrivée à l’aéroport international Léon Mba de Libreville, dans la matinée où il était attendu par le comité d’organisation et plusieurs fidèles, le pasteur Marcello Tunasi a animé une conférence de presse en compagnie du pasteur Gaspard Obiang.
L’Orateur principal de «OWLAH 2018» a abordé la situation actuelle du chrétien africain qui est attaché à l’Evangile de la bénédiction qu’à Dieu lui-même.
«Notre présence en Afrique et la situation africaine n’est pas une contradiction. Parce qu’il faut plus se demander si les africains sont convertis. Le problème de l’Africain est qu’il s’est habitué à l’Évangile. Il vient à l’Eglise sans donner son cœur à Dieu. Il est devenu religieux. Aller à l’Eglise le dimanche est devenu une habitude. Ce qui fait que beaucoup se sont arrêtés d’être chrétiens. Ils sont devenus païens en soi. Ainsi, on peut qualifier une nation de chrétienne alors qu’au fonds elle est païenne et religieuse» a-t-il dit.
«Et, on peut se demander comment un pays chrétien peut-il être dans cet état. Or, pour être une nation dite véritablement chrétienne c’est autre chose. Vos églises sont pleines. Le sont-t-ils par des vrais chrétiens ?», s’est-il interrogé, avant d’évoquer les raisons de cette état de fait en indiquant que «d’un côté certains serviteurs enseignent mal la parole de Dieu. Ce qui aboutit aux mauvais résultats. De l’autre côté, il y a un peuple qui refuse d’œuvrer de ça, mais qui vient d’abord, pour être délivrer, pour être béni, pour le mariage. Et quand tu prêches pour la repentance ou la sanctification, ils n’en veulent pas».
Le révérend pasteur Gaspard Obiang est revenu, quant à lui, sur le choix et l’importance de cette grande rencontre chrétienne qui se déroule surtout en cette fin d’année 2018.
«Le message sera comme un miroir. Chacun devrait personnellement se dire qu’il a encore du boulot dans sa marche avec Dieu, de prendre la résolution de changer et demander à Dieu de l’aider à changer ou encore reconnaître qu’ils sont sur la bonne voie», a-t-il dit.
Après la conférence de presse, s’en est suivie l’ouverture officielle de la conférence dans la soirée au palais des sports de Libreville.
La première édition de la conférence «OWLAH 2018», qui s’étend du 19 au 30 décembre prochain, prévoit des ateliers et des plénières pendant trois jours. Ses activités s’articuleront autour de deux grands événements à savoir: La Conférence internationale avec le Pasteur Marcello Tunasi au palais des sports de Libreville et la célébration des dix ans d’anniversaire des ministères «Le Son de la Trompette», dans les locaux de son église centrale «Le Torrent», situé à Alibandeng, derrière le Camp de Gaulle, dans le premier arrondissement de la commune de Libreville.