Le ministre gabonais de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, a été auditionné, mercredi au Palais Omar Bongo Ondimba par les sénateurs membres de la Commission des affaires économiques, de la production et des échanges sur le projet d’ordonnance portant suppression de l’Office National du Développement Dural (ONADER). Cette entité va faire place à l’Agence de développement agricole du Gabon (ADAG), a-t-on appris.
Avec une durée de vie de 35 ans d’existence, l’Office national du développement rural (ONADER) a été supprimé. Sa suppression avait été entérinée en Conseil des ministres du 30 août 2018.
Echangeant avec les sénateurs, le ministre de l’Agriculture est allé présenter et défendre le projet d’ordonnance portant suppression de l’ONADER.
«Il s’agissait là, de mettre à la ratification des sénateurs, l’ordonnance portant suppression de l’ONADER. Entre 1983 et maintenant, la politique agricole de notre pays a été redéfinie. Le Plan Stratégique Gabon Emergent a assigné des nouvelles missions au ministère de l’Agriculture qui sont de valoriser le potentiel de notre pays et d’assurer sa sécurité alimentaire», a-t-il affirmé.
Sur l’Agence de développement agricole du Gabon (ADAG), le ministre de le membre du gouvernement a fait savoir aux sénateurs que sa création en 2018 dans un contexte de restructuration du ministère de l’Agriculture et de recherche de stratégies pour faire de l’agriculture un secteur porteur pour l’économie nationale. Il a indiqué que cette nouvelle structure aura plusieurs missions dont celles portées par l’ONADER. «Aujourd’hui, il vous faillait avoir une agence qui soit en mesure, d’accompagner le ministère dans le conseil agricole et bien d’autre», a-t-il déclaré.
«Organe public doté d’une autonomie financière, l’Agence de développement agricole du Gabon (l’ADAG) est également chargée d’élaborer les stratégies de promotion du secteur agricole, d’assurer la mobilisation, l’aménagement et la mise en valeur des terres agricoles et la conduite d’actions d’information et de promotion de l’Office nationale en matière d’investissement agricole», a-t-il conclu.