Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Société
Article
Société

Violence sur le genre: Le gouvernement gabonais en lutte contre le fléau
Publié le jeudi 20 decembre 2018  |  Gabon News
Le
© Autre presse par DR
Le ministre d`Etat gabonais chargé de la Justice, Denise Mekamne Taty
Comment


Le gouvernement gabonais, via le Ministère de la Santé et de la Famille, en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population(UNPA) a animé un atelier relatif aux violences basées sur le genre. En lieu et place du Ministre d’Etat en charge de la Santé, c’est le Secrétaire général du Ministère, Guy-Patrick Obiang qui, ce mercredi 19 décembre 2018, a ouvert les travaux dudit atelier au Centre Hospitalier Universitaire d’Owendo.

La question des violences basées sur le genre interpelle la communauté internationale. Ce fléau qui mine plusieurs sociétés humaines, nécessite que des solutions soient trouvées pour les en éradiquer. C’est sans doute la raison de cet atelier initié par le gouvernement gabonais par le biais de son Ministère de la Santé et de la Famille, en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), sous l’intitulé de : « Atelier de validation de la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre ». Guy-Patrick Obiang, Secrétaire général du Ministère de la Santé ; a souligné que l’humanité est frappée par plusieurs fléaux qui minent nos sociétés depuis la nuit des temps et qui ne cessent d’interpeler notre conscience, à l’exemple des violences basées sur le genre.

Nicole Nguema Metogo,l’Expert Genre et Droits humains, a ,au cours de son exposé, mis la lumière sur ce que sont les violences basées sur le genre. Pour elle "La violence basée sur le genre est une violence qui est commise sur une personne du fait de son sexe.

On parle communément des violences faites aux femmes, mais l’appellation générique, c’est les violences basées sur le genre. Mais on parle des violences faites aux femmes parce que les statistiques indiquent que c’est un phénomène qui touche majoritairement les femmes et les filles. C’est pourquoi on est amené finalement à passer de l’appellation violence basée sur le genre à violence basée sur la femme".

Les enquêtes menées indiquent qu’en matière des violences basées sur le genre,les femmes et des filles sont les plus exposées. " Ces mêmes résultats ont montré que près de deux personnes sur trois, victimes de violences sont de sexe féminin. Ces mêmes résultats ont montré que lorsqu’on parle de violence économique et de violence sexuelle,9/10 sont de sexe féminin" affirme le Secrétaire général du ministère de la Santé qui se base sur les statistiques.

Le gouvernement reconnait et est conscient de la gravité du fléau qui mine la société gabonaise."Les violences constituent une grave violation des droits humains et un frein à l’épanouissement de l’Homme. Malheureusement, on constate, malgré les efforts déployés par les Etats, par-delà le monde, que ce phénomène persiste en prenant des formes diverses. Il touche tous les sexes, tous les âges et toutes les catégories sociales" souligne Guy-Patrick Obiang.

Ce dernier insiste et persiste que ce fléau mérite qu’une stratégie soit trouvée mis en place pour trouver une vraie riposte.

Des ses explications,Nicole Nguema Metogo n’a pas manqué de relever l’une des particularités dans les violences basées sur le genre au Gabon. Elle estime que la particularité gabonaise, c’est la violence faite aux veuves, la spoliation économique des biens de son défunt mari. Il y a aussi, poursuit-elle, la question des familles monoparentales, les hommes qui abandonnent leurs enfants et ne paient pas de pensions alimentaires.

Le Secrétaire général du ministère a rappelé à des fins utiles que la Loi fondamentale gabonaise reconnait et garantit à tous les citoyens, quel que soit leur âge et leur sexe, une égalité en droit. Il reconnait tout de même qu’en dépit d’un arsenal juridique et d’une volonté gouvernementale de lutter contre les violences faites aux femmes, force est de constater que les inégalités liées au genre persistent.

Martial TSONGA MBICKA
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment