« La violence n’est pas une solution », a affirmé le pouvoir gabonais après les propos très offensifs de l’opposant Jean Ping de ce 15 décembre. Le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 a estimé avoir épuisé tous les moyens pacifiques pour conquérir le fauteuil présidentiel que lui aurait usurpé Ali Bongo, après l’élection.
Le 15 décembre lors de son meeting dans la capitale Libreville, l’opposant Jean Ping, qui se proclame toujours « président élu » du Gabon, avait notamment déclaré : « Quand la concertation est bloquée, il ne reste plus que la confrontation. Nous y sommes, ça passe, ou ça casse ».
« Est-ce qu’il pense que la confrontation de la rue amène au pouvoir ? a réagi Guy Bertrand Mapangou, porte-parole du gouvernement. Les élections sont derrière nous. Il y a deux ans que nous avons fait les élections. Veut-il profiter de quoi de la situation ? Les institutions fonctionnent. Le président est en convalescence, tout le monde le sait, c’est sa stratégie mais c’est une stratégie qui ne tient pas la route ».... suite de l'article sur RFI