C'est la réponse donnée il y a quelques jours par le vice-président de ce parti de l'opposition, François Ondo Edou, qui a estimé que les agissements du régulateur des médias sont ''autant de provocation et de violation de son statut de parti politique''.
L'Union nationale (UN) s'est à nouveau exprimé vendredi dernier sur le communiqué de la Haute autorité de la communication (HAC).
En relevant que cette institution avait auparavant rendu une décision qui interdisait l'UN des médias publics pour une durée de trois mois, le vice-président, par ailleurs porte-parole de ce parti, François Ondo Edou, a dit voir ''des manœuvres politiciennes derrière les gesticulations de la HAC''.
C'est fort de cela que cette formation politique de l'opposition, membre de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), a clairement marqué son refus de répondre aux appels de la HAC.
Ondo Edou justifié la position de son parti en rappelant le cadre des compétences du régulateur. Selon lui, celles-ci sont ''déterminées par la loi, notamment le Code de la communication en son article 5 et l'ordonnance portant création de la HAC en son article 2.
En effet, l'article 5 de la loi n° 019/2016, du 9 août 2016 portant Code de la communication en République gabonaise dispose que l'autorité de régulation est chargée de faire respecter les dispositions relatives aux modalités de création, d'installation et d'exploitation des entreprises publiques et privées de communication''.
En conséquence, a-t-il ajouté, '' l'Union nationale n'étant pas une entreprise publique ou privée de communication mais un parti politique, ses activités ne font donc pas partie du champ de compétence de la HAC qui ne doit pas feindre de l'ignorer''.