14 mois après sa nomination à la tête de l’Agence gabonaise du tourisme (Agatour), Karine Arissani continue de chercher des solutions pouvant permettre à sa structure de s’autofinancer. Une réflexion vient d’être lancée en vue d’y parvenir.
Née en 2014 sur les cendres de Gabontour, quatre ans après, l’Agatour ne parvient que très difficilement à promouvoir la destination Gabon. En cause : une faible capacité financière qui limite ses actions sur le terrain. Les quelques structures hôtelières à sa charge restent peu rentables, et la subvention de l’Etat semble ne pas suffire. Plus que jamais, Karine Arissani multiplie les pistes pour permettre à la structure dont elle a la charge de remplir ses missions par ses propres moyens financiers.
Après avoir demandé conseil, en mai dernier, auprès du Fonds ivoirien de développement touristique (FDT), la directrice générale de l’Agatour souhaite désormais conférer une autonomie financière à l’Agence. Récemment, une réflexion a été lancée au sein de la structure, qui devrait donner lieu, dans quelques semaines, à la présentation de propositions concrètes de la part des collaborateurs de la patronne.
«J’ai instruit mes équipes à me fournir un travail avec des orientations précises, afin de trouver des solutions permettant à notre agence de pouvoir développer des mécanismes de génération de fonds pour parvenir à une autonomie financière affirmée», informe Karine Arissani. La DG de l’Agatour souhaite s’inspirer des modèles marocain (ONMT), burkinabé (OTB), malien (OMT) et français avec «Atout France». L’objectif de la réflexion lancée est de «démontrer que cela est possible» au Gabon, où la structure de promotion du tourisme reste dépendante de l’aide gouvernementale.