Dans une enquête réalisée par la chaine de télévision américaine National geographic (Nat Géo), axée sur le lien de la culture du palmier à huile et la déforestation, les efforts consentis par la filiale gabonaise du groupe Singapourien Olam en matière de protection de l’environnement ont été une fois de plus reconnus.
Selon les réalisateurs du documentaire disponible depuis ce mois de décembre, Olam Gabon fait figure d'exception dans la culture du palmier à huile dont la production industrielle a largement contribué à la déforestation dans certains pays d’Asie du Sud-Est.
«Ce pays pétrolier, 4e PIB par habitant d'Afrique subsaharienne, qui dispose déjà d'un atout considérable, un territoire couvert à 76% de forêt et 11% de ses terres sont protégées par des Parcs nationaux, a su, en intégrant le palmier à huile dans sa politique de diversification de l'économie, concilier agriculture industrielle et respect des normes environnementales», ont-ils souligné.
Une assertion qui a été confirmée par le Secrétaire exécutif des Parcs nationaux, Pr Lee White, «Ce que nous essayons de faire au Gabon, c'est de trouver une nouvelle voie de développement dans laquelle nous n’abattons pas toute notre forêt, mais gardons l'équilibre entre palmier à huile, l'agriculture et la préservation de la forêt».
Cette enquête révèle donc que l’huile de palme est, de nos jours, considérée comme l’huile la plus consommée après l’huile de Soja, de tournesol et de Colza. Elle présente 1/3 de consommation mondiale. Aussi, sa consommation mondiale en 2018 devrait atteindre 72 millions de tonnes du fait qu’elle participe à l'élaboration de nombreux produits dans le domaine de l'agroalimentaire (80%), de la cosmétique (19%) et même énergétique (1%).
«En 2017, 51% de la consommation d'huile de palme de l'Union européenne (3e consommateur derrière l'Inde et l'Indonésie), était destinée à l'alimentation des voitures et des camions», rappelle le documentaire.
Pour les défenseurs de l'environnement, ce succès a causé bien de dégâts. «Une déforestation importante - détruisant au passage près de 16000m⊃2; de foret à Bornéo - et la perte de la faune sauvage. Pour la République démocratique du Congo (RDC) où un boom à grande échelle pourrait empiéter sur l'habitat essentiel des grands singes, éléphants de forêt et d'autres espèces menacées», alerte le même documentaire.
Avec quatre plantations de palmiers à huile à des fins de transformation industrielle, Olam est détenteur, depuis 2017, de la Round Table for Sustainable Palm (RSPO), pour ses efforts en matière de respect de l'environnement.