Entré en grève depuis le 11 décembre dernier, (Ndlr : en raison de 13 mois d’impayés de salaires et autres arriérés de primes de cession), le personnel du Conseil Economique Social et Environnemental, CESE, exige le départ du bureau présidé par Réné Ndemezo’o Obiang.
Les positions semblent difficilement conciliables entre les forces en présence au CESE. Obtenir l’éviction ou la démission du présidium de Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) telle est désormais la principale revendication des grévistes. Lesquels grévistes qualifient l’actuel bureau de l’institution dirigée par le président de « Démocratie Nouvelle » d’incompétent. « Il n’a rien fait depuis qu’il est arrivé ici, qu’il parte, on ne veut plus de lui comme patron », nous a confié une gréviste très remontée. Motif de cette colère noire : Treize (13) mois d’impayés de salaires et d’arriérés de primes de cession des 70 employés que compte le CESE.
« Au-delà des 13 mois d’impayés et d’arriérés de primes, un reliquat des frais de session dont l’enveloppe destinée à ce poste de budget a pris une destination inconnue. D’où notre exigence actuelle de voir le bureau actuel être démis pour gestion approximative » a renchérit un autre agent ayant requis l’anonymat. Une exigence qui reste difficilement accessible vu que seul le Président de la République peut nommer quelqu’un à la tête de l’institution. Ce denier étant absent du pays pour des raisons de santé aucun changement ne peut intervenir actuellement au CESE, sauf cas de jurisprudence.