Plusieurs chrétiens ont élevé leur voix ensemble ce mercredi 12 décembre à Libreville pour demander à Dieu de poursuivre l’œuvre de bienveillance entamée au Gabon. Présidée par le pasteur Georges Bruno Ngoussi, la cérémonie s’est déroulée en présence de quelques personnalités politiques
Quelques centaines de chrétiens étaient réunis à l’église internationale de Nazareth du pasteur Georges-Bruno Ngoussi pour célébrer le troisième anniversaire du mouvement « Gabon, j’appartiens à Jésus Christ ». Il s’agit d’une organisation de fidèles issus de plusieurs églises, dont l’objectif est de faire des prières positives pour demander à Dieu d’imposer sa main sur le pays : « comme vous le savez, le Gabon qui a bénéficié de son indépendance le 17 août 1960, est né certes sans douleur à cette date, mais n’a jamais connu une bonne croissance parce que dirigé jusqu’aujourd’hui par des gens qui n’ont aucune crainte de Dieu… », estime l’acteur spirituel. Jean François Ntoutoume Emane, Joël Ngoueneni Ndzengouma, Georges Mpaga et d’autres acteurs politiques et de la société civile ont pris part à la rencontre.
La couleur rouge qui dominait le décor des lieux était assez symbolique. Ces chrétiens affirment que l’esprit qui contrôlait leur nation se nourrissait du sang des gabonais, d’où les multiples crimes rituels et accidents endeuillant des familles depuis des décennies. Le rouge qu’ils ont mis en exergue durant leur cérémonie représente le sang de Jésus Christ qui, disent-il, a commencé à dominer le sang utilisé par l’esprit maléfique. « Nous avons besoin de nouveaux hommes et femmes pour un nouveau Gabon. Des hommes et femmes qui craignent Dieu. Qui vont gérer le Gabon selon la volonté de Dieu et non selon leur intelligence, selon qu’il est écrit que si l’Eternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain, et si l’Eternel ne garde une ville, celui qui la garde veille en vain », a martelé le pasteur Ngoussi, invitant la population à prier pour que Dieu continue de s’élever au-dessus de leur pays.