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Le manioc se raréfie sur les étals à Libreville !
Publié le jeudi 13 decembre 2018  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le manioc
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Aliments de base au Gabon s’il en est, le manioc est devenu rare et cher à Libreville. L’absence de ravitaillement de la capitale en tubercules, pour la fabrication de ce produit contraint les commerçantes au chômage par manque d’activité.

A quoi servent les prouesses de la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine) dans certaines localités du Gabon, si ses récoltes ne parviennent pas à satisfaire la demande des consommateurs de manioc de la capitale ? En effet, depuis octobre dernier, le produit devient rare et cher.

Pour de nombreuses commerçantes, cette pénurie est particulièrement inquiétante. «Il nous est déjà arrivé de connaître des pénuries de manioc d’une durée de 2 semaines au maximum. Cette fois-ci, c’est grave, car nous allons vers notre troisième mois. En plus de cela, le prix du sac de tubercule a augmenté de 20% pour se fixer à 8500 francs CFA», a indiqué, à TV5 Monde, Nadège Ngoyo, commerçante dans un marché du 3e arrondissement de Libreville.

Selon certains friands du manioc, confrontés à des difficultés pour s’en procurer, il n’est presque plus possible pour des familles aux revenus moyens de continuer à consommer ce produit à Libreville, Port-Gentil et Lambaréné. «Nous habitants de ce pays aux terres fertiles sommes obligés de manger du riz, du pain ou de la banane plantain. Car un paquet de dix bâtons de manioc qui coûtait 3000 il y a trois mois, nous est désormais vendu à 4000 francs CFA, lorsqu’on a la chance de le retrouver sur les étals de nos marchés», regrette une consommatrice, Line Ozounghé.

Souvent importé du Cameroun et Congo voisins, le tubercule de manioc ne parvient plus à traverser les frontières gabonaises. Selon certaines commerçantes, les taxes douanières élevées imposées par le Gabon, découragerait les importateurs. Cependant, aucune solution ne semble encore avoir été trouvée pour permettre aux coopératives de l’hinterland d’évacuer leurs récoltes vers les capitales provinciales pour espérer ravitailler les marchés.

«Nous sommes confrontées au défi de la commercialisation de nos récoltes. Etant donné que nous entrerons bientôt dans la phase de commercialisation dans un ou deux mois», alertait déjà en fin janvier dernier, une des responsables de coopérative cultivant essentiellement de la tubercule, dans la province de la Nyanga, Hortense Moundounga.
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