Au Gabon, c’était la première journée d’une grève d’avertissement de trois jours déclenchée par Dynamique unitaire, la plus grande centrale syndicale des fonctionnaires. Les syndicalistes exigent l’annulation des mesures d’austérité prises par le gouvernement en juillet dernier afin de redresser l’économie du pays. Ils réclament aussi le respect de la Constitution et la démission de la présidente de la Cour constitutionnelle pour avoir modifié cette Constitution, mais les fonctionnaires gabonais ne se sont pas véritablement mobilisés.
C’est le milieu de l’après-midi au centre-ville de la capitale gabonaise. Une infirmière du CHU de Libreville se précipite dans un taxi-bus : « En tant que personnel de santé, la grève n’était pas affichée chez nous. Je ne l’ai pas vue en tout cas, on a travaillé. Nous ne sommes pas en grève », nous assure t-elle.
Comme elle, beaucoup de fonctionnaires ne savaient pas qu’il y avait un mot d’ordre de grève. Comme ce chef de service au ministère de l’Education nationale : « Tout le monde était présent à son poste. Pas de grève. Ceux qui veulent faire la grève, qu’ils fassent la grève...».... suite de l'article sur RFI