La capitale de la province de la Nyanga ploie sous les odeurs des ordures qui perdurent dans la cité. Les tas immondices font la loi et les riverains ne savent plus à quel saint se vouer. Tchibanga appelle les autorités municipales au secours.
Les ordures ont finalement les oreilles dures peut s’exclamer un Nynois.Les tas d’immondices pilulent la ville et les habitants de Tchibanga ne savent plus à quel saint se vouer. "Où est passé le conseil municipal" ? C’est la question que se posent les habitants de la cité nynoise.
"Les poubelles et les ordures ont fait leur part belle. Elles ont aussi leur indépendance. Elles s’offrent en spectacle sous les regards impuissants des autorités en charge de les gérer. Les mouches acclament, les hérons chantent et les souris dansent" dit tristement une commerçante.
Effectuant un tour acheter ses vivres au marché, Jeannette,une des clientes ne cache pas son indignation face à cette situation qui peut attirer des maladies graves."On n’y passe les narines bouchées, la bouche aussi. On étouffe, on suffoque, après ouffff, comme pour exprimer la liberté après avoir été pris en otage par les fortes odeurs".
Exprimant son mécontentement, Jeannette lance un appel aux autorités municipales afin qu’une solution soit trouvée pour le bien de tous.
Les déchets, les ordures, les odeurs ou bien d’autres saletés, qu’on les aime ou qu’on les déteste, ils imposent leur hégémonie en mettant la santé des populations en danger.
Dans tous les quartiers de Tchibanga ou presque, le scénario est partout ou presque le même. Une désolation sans pareille. Il faut parer au plus presser car les maladies guettent les populations, lance un élève de 3è qui fait allusion à son cours de sciences.