Face à la situation actuelle au Gabon qu’il qualifie de crise, Fabien Mere a appelé le peuple au «rassemblement», pour sortir le pays de l’«abîme» dans lequel il est plongé.
Assimilant la situation politique actuelle au Gabon à une crise, Fabien Mere a livré sa recette pour sortir le pays de l’«abîme». Dans un récent post sur sa page Facebook, le membre de la Coalition pour la nouvelle République autour de Jean Ping a appelé à l’union sacrée de tous pour atteindre cet horizon.
«La crise gabonaise n’est pas seulement transnationale, elle est également transcontinentale et le comprendre, c’est saisir l’essence même du discours du mandataire du peuple gabonais lorsque ce dernier appelle toutes les composantes politiques et associatives au rassemblement. La République appelle au secours ! Elle appelle ses fidèles enfants au rassemblement», a déclaré Fabien Mere.
Un appel au rassemblement urgent vu la situation actuelle du pays, prisonnier de «l’obsession maladive et mortifère à conserver coûte que coûte le pouvoir au profit des coupables et autres complices des crimes cumulés de 2009 et de 2016», qui a fait rentrer définitivement, «le Gabon, dans le livre des bizarreries politiques», à en croire l’ancien ministre.
Parmi ces bizarreries, la saga médiatique autour de l’état de santé d’Ali Bongo. «Un mort qui serait malade ! Un malade bien portant ! Un cadavre qui serait vivant ! Une presse internationale génétiquement modifiée! À se demander si Ali Bongo a jamais existé !», a ironisé Fabien Mere, soutenant par ailleurs que cette actualité a ouvert une large faille dans la société gabonaise.
«Le caractère inédit de ce macabre vaudeville a déclenché une folie de réactions à large spectre, qui va de la désinformation à l’appel au lynchage, de la dissimulation de corps (de cadavre ?), au criminel silence de “ceux qui savent” ; en passant par l’infamie du viol des corps de l’Etat et des dérives honteuses des prétendus représentants de Dieu (le pauvre). Tout cela indéniablement a désorienté le corpus social», a-t-il affirmé.
Au-delà de son appel au rassemblement, l’ancien avocat au barreau du Gabon a estimé que l’assèchement de cette crise passe également par la démission des hauts fonctionnaires, du gouvernement, du sénat et de la Cour constitutionnelle.