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«Le président recevra la démission du Premier ministre et signera les décrets à l’ambassade du Gabon au Maroc»
Publié le dimanche 9 decembre 2018  |  Gabon Actu
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© Autre presse par DR
Le Vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou
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Lors d’un déplacement effectué récemment à Franceville dans la province du Haut-Ogooué, le Vice-président de la République Pierre Claver Maganga Moussavou est largement revenu sur l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba à qui il a rendu visite récemment à Rabat au Maroc. A cette occasion, il a indiqué que ce dernier continuera d’assurer son rôle de président de la République à son lieu de convalescence.

C’est devant les plus hautes autorités de la province du Haut-Ogooué que le Vice président de la République a tenu à rassurer les populations présentes sur l’évolution positive de la santé d’Ali Bongo Ondimba. Cette déclaration intervient d’ailleurs quelques jours après que l’ancien maire de la commune de Mouila a rendu visite au président accompagné de la présidente de la Cour constitutionnelle Marie Madeleine Mborantsuo et du premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet.

« Je suis à même de vous dire rassurez vous le président Ali Bongo Ondimba est bien en vie. Et je ne peux pas biaiser, je l’ai vu, je l’ai touché parce qu’au moment où je devais quitter ma place il m’a tendu la main je ne pouvais pas ne pas la prendre et le saluer ça a mis encore beaucoup plus d’émotions en moi et m’a permis de redoubler d’efforts dans mes prières mêlés aux vôtres qu’il nous revienne rapidement », a-t-il martelé.

Répondant à la déclaration de l’Union nationale qui estimait que « c’est à Libreville que le président de la République promulgue les lois, signe les décrets, nomme aux différentes fonctions de l’État, notamment le Premier ministre et les membres du gouvernement » et qu’à ce titre il était hors de question de poser des « actes politiques qui engagent le pays en dehors du territoire national », il a battu en brèche cette position.

Pour soutenir sa position, Pierre Claver Maganga Moussavou a pris pour exemple la situation qu’avait connue le pays en 1966 lorsque le vice président d’alors Albert Bernard Bongo allait recueillir les orientations du président Léon Mba, malade en ce temps, à l’ambassade du Gabon à Paris. « Une ambassade c’est un territoire d’un pays et lorsque le président de la République aura la possibilité de se déplacer c’est là-bas qu’il recevra la démission du premier ministre et c’est là-bas qu’il signera les décrets », a-t-il annoncé.

Cette position qui prendrait des allures de pansement au moment où le bon fonctionnement de l’Etat est compromise du fait de l’absence prolongée d’Ali Bongo Ondimba pourrait constituer un élément à charge contre les tenants du pouvoir qui peinent à convaincre.

Pis l’incertitude continue d’habiter les populations qui malgré les images et vidéos distillées ces derniers jours ne sont pas encore assurées que le Chef de l’Etat soit en pleine possession de ses capacités physiques et mentales pour assurer normalement sa charge.
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