Le phénomène de délestages intempestifs refait surface à Libreville. En effet, les habitants de cette ville se sont vus couper le courant de 22h à 6h du matin dans certains quartiers de la capitale gabonaise. Toute chose à l'origine des difficultés éprouvées par les familles à trouver le sommeil.
Les quartiers de Libreville font à nouveau face à la recrudescence des coupures d’électricité. Le phénomène vient de resurgir dans plusieurs quartiers de la capitale gabonaise, et ce, depuis quelque temps.
Que ce soit à Angondje, Delta château, Cité Mindoubé, Kinguélé, Nzeng-Ayong, Avéa, Alénakiri, ça m'étonne, le constat reste le même. Les familles et autres commerces sont victimes des coupures de courant qui vont jusqu'à toute la nuit désormais.
Aux environs de 22 heures, certaines zones situées dans ces quartiers de Libreville subissent de longues coupures répétitives. Une situation qui exaspère les populations. Lesquelles populations s’interrogent sur l’intérêt de la nationalisation de la gestion de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), unique fournisseur d’électricité au Gabon et autrefois sous tutelle des managers français.
Ces coupures d'électricité rendent difficile la vie des citoyens, contraints pour l'essentiel à affronter chaleur et moustiques et passant quasiment de nuits blanches. À cela s'ajoute le préjudice moral et autres pertes en équipement électroménager.
Et concernant les pertes en équipements du fait des coupures intempestives. La réponse de dame SEEG n'est pas de nature à rassurer. Elle garantit, selon un processus, les clients lésés et procède à un remboursement des clients concernés.
Or, l'idéal aurait été, de l'avis des habitants des communes de Libreville, Owendo et Akanda, victimes de ces interminables coupures d'électricité intempestives et cycliques, que la SEEG trouve des solutions pérennes, en renforçant davantage les équipements qui facilitent la fourniture de courant dans les foyers.
Ce qui n'est pas le cas, au vu de l'incompatibilité des installations actuelles devant permettre de satisfaire une demande de la clientèle de plus en plus croissante. Au-delà, elle (SEEG) aurait pu s'inscrire dans une logique préventive au niveau communication. De manière à ce que les clients et autres foyers prennent des dispositions qui s'imposent. Et non uniquement fondre en excuses ad vitam eternam, estiment les familles et clients lésés.
Au vu du monopole exercé dans le secteur par l'entreprise, les profits engrangés, non sans s'assurer de la qualité des services donnés à la clientèle, on est à même de se poser des questions quant à la qualité de services offerts par dame SEEG et son statut d'entreprise au contrat exclusif au Gabon.