Ce jeudi 6 décembre 2018 s’est déroulé dans un établissement hôtelier de Libreville, une réunion du Conseil d’administration de la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF). Il était question, lors de cette rencontre, d’examiner les différents points inscrits à l’ordre du jour notamment le renouvellement de la 1ère Vice-présidence du Conseil, faire le point des activités 2017, examiner et adopter le Plan stratégique 2018-2020 mais aussi le budget de l’année en cours.
Ce conseil d’administration présidé par son président François Engongah Owono s’est deroulé en présence du directeur général de la CPPF Marcel Mbele Loussou, des représentants de l’Etat notamment des ministères du Budget et des Comptes publics; de l’Intérieur; de l’Économie et celui de la Fonction publique, mais aussi des partenaires sociaux.
Créée par décret n° 0236/PR/MBCP du 8 juillet 2014, la Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat a pour mission de garantir et faciliter aux agents de l’Etat, l’accès aux prestations sociales, en assurant la liquidation et le paiement mensuel des montants dus des pensions de retraite et des prestations familiales. L’organisation de cette séance de travail avait donc pour objectif de discuter de l’amélioration du fonctionnement de cet organisme.
Il faut noter que ce 3ème conseil d’administration de son histoire a également permis le renouvellement de la vice présidence de cette instance décisionnelle, avec l’élection en tant que vice-président d’Axelle Carla Legnongo, par ailleurs représentante de l’Union des syndicats de l’administration publique, parapublique et privée (Usap) ou encore Guy Gervais Mbongo Otando représentant le ministère du Budget et des Comptes publics. Une occasion pour ces derniers de prôner une autonomisation réelle de cet organisme qui peine quelque peu à assurer ses missions depuis sa création.
Les représentants des syndicats n’ont d’ailleurs pas manqué de saluer leur intégration au sein du Conseil qui permettra une meilleure prise en compte des aspirations des travailleurs d’où leur souhait de voir l’organisme être plus autonome. « Aujourd’hui l’objectif est de permettre l’autonomisation de cette caisse, mais aussi la vulgariser parce que beaucoup de travailleurs ne connaissent pas la CPPF. Il va donc falloir qu’elle se rapproche un peu plus des usagers. Nos missions en tant que partenaires sociaux sont de rendre cet organisme beaucoup plus performant et autonome mais aussi chercher les possibilités de valoriser les pensions », a-t-il relevé le représentant de de la Confédération syndicale des agents de l’administration publique, parapublique et privée (Cosynap) Joël Ondo Ella.
« Nous avons fait le point des réalisations des prestations de la CPPF de 2017 à ce jour, nous avons relevé de nombreuses difficultés qui entravent encore le fonctionnement de cet organisme public qui a une mission très importante aussi bien pour les actifs que pour nos aînés qui ont servi l’administration publique. Toutefois, la question qui continue de se poser c’est celle du fonctionnement de la caisse. Nous voulons donner à cet établissement public les moyens d’être véritablement autonome et de s’imposer dans le paysage des organismes de sécurité sociale comme un partenaire de premier plan et de se conformer aux recommandations et aux standards qui sont imposés par les organismes internationaux de ce secteur », a souligné Guy Gervais Mbongo Otando.