Libreville – La guerre des tweets par claviers interposés, entre le conseiller municipal français de la ville de Lens, Arnaud Sanchez et le futur député du 2e arrondissement de Moanda, l’ « ajévien » Alexadre Awassi a tourné, depuis la publication de la seconde vidéo sur la convalescence du président Ali Bongo Ondimba, en faveur du jeune gabonais.
Le 28 novembre dernier, après que Sylvia Bongo, l’épouse d’Ali a publié sur sa page Facebook que « le président, [son] époux, était bel et bien arrivé à Rabat pour y poursuivre sa convalescence », Alexandre Awassi a exigé du conseiller municipal français qu’il présentât des excuses au peuple Gabonais pour avoir posté, fin octobre, un tweet qui donnait Bongo pour mort.
« @arnaud_sanchez où en êtes-vous au juste avec la confirmation du décès du président #gabon-ais ? Vos sources se sont-elles volatilisées ? C’est pitoyable de l’avoir dit et c’est encore plus indigne de n’être pas à mesure de s’excuser pour vos balivernes », avait tweeté Alexandre Awassi, un peu remonté d’avoir lu des grossièretés sur son « champion ».
Alexandre Awassi réagissait-là à la preuve de vie d’Ali Bongo ; preuve qu’attendaient tous les Gabonais et même de nombreux spéculateurs du monde.
Arnaud Sanchez n’avait pas hésité à se faire entendre. Il s’est lâché dans un tweet assassin qui narguait le futur député Awassi.
« Ce n’est pas en déplaçant un cadavre que vous le ferez revenir à la vie », avait balancé avec assurance le jeune conseiller municipal lensois.
Mais depuis quelques jours, Alexandre Awassi n’est plus le seul qui se battra pour prouver que Bongo est en vie. Il y aura avec lui de milliers d’autres. Aujourd’hui, pense-t-on, il est question de sa convalescence à Rabat au Maroc depuis le 28 novembre.
Deux vidéos ont été diffusées dans les réseaux sociaux et à la télévision le montrant, dans l’une avec son « frère et ami », le roi Mohamed VI et dans l’autre, accordant une audience au vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou, au premier ministre Emmanuel Issozé-Ngondet et à la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo.