Un nouveau mouvement politique dénommé «Alliance nationale des constructeurs (ANC)» a vu le jour, ce jeudi à Libreville, à l’occasion d’une cérémonie officielle de lancement. Les partis politiques précurseurs dudit mouvement sont issus du groupe dit des "41" de l’Opposition.
Le mouvement politique ‘’ANC’’ a donc pour pères fondateurs trois responsables de partis. Il s’agit notamment d’Anicet Mbadinga Maganga du Mouvement démocratique pour la justice (MDJS), de Jacques Roungou du Parti du peuple uni (PPU), par ailleurs initiateur du projet, et de Jean Pierre Ndong Abessolo du parti Cause commune pour le développement (CCDG).
Ces hommes politiques ont procédé à la signature de la charte et du code de bonne conduite déjà élaborés.
«L’ANC se veut un modèle de regroupement rassembleur, proche du peuple, acceptant la négociation et excluant toute forme de coup de force pour accéder au pouvoir. Soit un acteur incorruptible au chevet des grabataires et des populations vivant dans la précarité absolue. Nous nous insurgeons contre tous les schémas malveillants et diaboliques qui excluent les libertés fondamentales, la vérité, la justice et la partage, l’unité et la paix», a déclaré le président du CCDG, Jean Pierre Ndong Abessolo.
Ajoutant que «la charte que nous signons aujourd’hui consacre une fois de plus le pluralisme politique au Gabon. Elle a pour objectif de fédérer les actions des partis politiques signataires en vue d’obtenir, par la voie des urnes, cette alternance politique crédible voulue par le peuple».
Invitant les autres leaders des partis politiques à les rejoindre, les fondateurs de l’ANC ont annoncé la tenue d’une grande cérémonie de signature de la charte, élargie à d’autres forces politiques.
Ils ont enfin salué la mémoire de Nelson Mandela, décédé un 5 décembre 2013. Tout comme ils se sont félicités de l’amélioration significative de l’état de santé du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, en convalescence à Rabat au Maroc.