Selon le rapport 2018 de l’OnuSida publié le 1er décembre dernier, à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le Sida, intitulé «Savoir, c’est pouvoir, connaître son statut sérologique, connaître sa charge virale», ne dispose d’aucun chiffre relatif à la suppression de la charge virale auprès des personnes vivant avec le VIH.
Le test de la charge virale constitue la norme en matière de soins pour les personnes vivant avec le VIH dans la plupart des pays à revenu élevé. Cependant, la couverture du test de charge virale reste faible dans de nombreuses régions du monde. Selon l’OnuSida parmi les 79 pays qui ont envoyé́ des données en 2017, seulement 21 ont indiqué que moins de la moitié des personnes sous traitement font l’objet d’un test annuel de charge virale ; 12 ont rapporté qu’entre la moitié et les trois quarts des personnes sont soumis à un test annuel de charge virale.
«Une volonté politique plus affirmée et davantage de financements sont nécessaires pour augmenter cette proportion dans les pays à revenu faible et intermédiaire», a exhorté Michel Sidibé, le directeur exécutif de l’OnuSida,
Àu Gabon, en 2017, 77 % des personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut sérologique, 59% de personnes vivant avec le VIH avaient accès à une thérapie antirétrovirale. Cependant, le pays ne détient aucun chiffre du nombre de sa population vivant avec le VIH, bénéficiant ou non d’une suppression de la charge virale en 2017. Selon la direction générale de la prévention du Sida, la prévalence du VIH/Sida par province est répartie de la manière suivante : Ogooué-Maritime (8,7%), Ngounié (8,1%), Estuaire (7,2%), Woleu-Ntem (6,2%), Moyen-Ogooué (5,6%), Ogooué-Lolo (5,4%), Nyanga (4,2%), Haut-Ogooué (4,0%) et Ogooué-Ivindo (3,1%).