La 24e conférence des Nations unies sur le climat (Cop24) s’est ouverte le 2 décembre à Katowice, en Pologne. Quelques jours avant, le Gabon, via un comité dédié, a adopté ses principales positions pour ce rendez-vous de 12 jours.
Conformément à son engagement mondialement reconnu contre les changements climatiques, le Gabon prendra part à la 24e conférence des Nations unies sur le climat (Cop24). Dans le cadre de sa participation à cette grand-messe qui se tient à Katowice (Pologne), du 2 au 14 décembre, le pays a mis en place un comité de préparation ayant récemment tenu ses travaux.
Ceux-ci visaient à définir la position du Gabon quant aux débats de cette rencontre internationale sur le climat. Réunissant neuf administrations, ledit comité a donc clairement défini les enjeux du pays à la Cop24. Il s’agit de sauver l’Accord de Paris adopté lors de la Cop21 ; de relancer le momentum politique créé à Paris ; de garantir l’équité vis-à-vis de toutes les Parties engagées dans ce processus, particulièrement l’Afrique.
Parmi les enjeux de la participation du Gabon à la Cop24, figurent également la nécessité d’assurer une action Pré-2020 ambitieuse et d’atteindre les objectifs d’Adaptation de l’Accord de Paris. Le comité a également décliné la position du Gabon par rapport aux questions techniques reposant sur sept thématiques prioritaires (les Contributions nationales déterminées, l’adaptation, les communications nationales, l’agriculture et forêt, le transfert de technologie, le transport et le genre).
De manière générale, le comité a noté que le Gabon s’inscrit dans la même dynamique que le Groupe africain des négociateurs. Notamment en ce qui concerne «l’adoption de règles globales lors de la Cop24» ; la «transparence aussi bien dans le suivi des actions engagées par les Parties que dans les soutiens mobilisés» ; et l’«équité dans l’adoption des règles de mise en œuvre de l’Accord de Paris».
Dans le cadre de la mise en œuvre de ces questions techniques, le Gabon mise sur un cadre clair dans lequel les dimensions environnementales, sociales, économiques et climatiques sont incluses. «C’est la raison pour laquelle pour la mobilisation des financements dans les secteurs prioritaires identifiés dans le Programme Pays, les domaines de renforcement de capacités et de de transfert de technologies sont ceux sur lesquels les fonds doivent être le plus sollicités», peut-on lire dans une note du comité.
Selon le comité, cette dynamique permettra notamment une «meilleure appropriation des enjeux liés aux changements climatiques et ceux de développement» ; l’«alignement des priorités nationales avec les engagements internationaux» ; une «transparence accrue du pays sur plusieurs échelles de développement pour identifier les forces et les faiblesses».