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Le Directeur de l’Agence nationale des bourses du Gabon prend langue avec les étudiants gabonais au Maroc ce samedi
Publié le samedi 1 decembre 2018  |  Agence Gabonaise de Presse
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Au terme de l'entretien accordé, le jeudi 29 novembre 2018 par Abdu Razzaq Guy KAMBOGO, Ambassadeur Haut Représentant de la République Gabonaise près le Royaume du Maroc à une délégation de l'Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), conduite par son directeur, Emmanuel Berre, il ressort qu'une rencontre se tiendra ce samedi 1er décembre 2018 avec les étudiants gabonais présents au Maroc.

La rencontre, prévue pour se tenir à la Résidence Universitaire Oasis de la ville de Casablanca, en début d'après-midi (14h), s'inscrit dans le cadre des missions d'échanges initiées depuis quelques temps par l'ANBG en vue de présenter aux étudiants les orientations nouvelles dont ils doivent s'approprier concernant l’attribution des bourses et les allocations d’études.

À la tête de l'ANBG depuis octobre 2017, M. Berre a dit à son interlocuteur tout l'intérêt de sa venue au Maroc. Une visite qui vise à expliquer les réformes de son administration concernant le système d’attribution des bourses. Ce d'autant plus que des dysfonctionnements ont été relevés, rendant ainsi excessifs les frais d'inscription et d'études.

C'est partant de ce constat que le directeur de l'ANBG a précisé que «vu le contexte économique, les critères spécifiques ont été réintroduits dans le processus d’attribution des allocations d’études et que des solutions envisagées, pour favoriser le droit à la bourse ont été mises en place, le but étant de rendre le système d’enseignement gabonais compétitif et performant».

Se réjouissant de l’initiative de la mission de l'ANBG au Maroc, l'Ambassadeur a souhaité voir celle-ci procéder à l'évaluation sans conteste de la nature des établissements, notamment les établissements privés qui accueillent les étudiants gabonais. L’objectif étant de parvenir à un recensement; tout en réduisant les écarts observés en termes de prix.

Il a par ailleurs suggéré à l'ANBG de mener des réflexions en faveur des partenariats de co-diplomation, à l’instar de celui noué entre UNIVERSIAPOLIS et l’Université Internationale de Libreville. Soulignant aussi, au niveau de la formation professionnelle, que le Maroc reste une destination de choix.

Les responsables de l’ANBG ont dit axer leur action et priorités désormais, dans les besoins ressentis par le Gabon, en termes d'employabilité. Ce, dans les secteurs divers dont le Pétrole, pétrochimie, les métiers du bois (exploitation, gestion durable d’une forêt…); de la mer (transformation, métiers de la pêche, métiers de la marine marchande); les télécommunications et NTIC.

Le BTP (techniciens de travaux publics), l'Agriculture (ouvriers agricoles)
Les énergies renouvelables, en ayant conscience de ce que les coûts actuels de l’énergie constituent des freins à toute forme de développement économique, le tourisme (Ecoles-hôtels, écosystèmes, gestion de la clientèle), les métiers de l’Education (notamment dans le pré primaire) sont autant de filières qui ont été citées.

Tout un programme autour duquel le Chef de la Mission Diplomatique Gabonaise a assuré ses hôtes de la disponibilité de sa juridiction à les accompagner, non sans relayer le message auprès des étudiants. Il a rappelé au passage les lamentations des concernés quant au retard de paiement des bourses et autres frais d'études.

Sidney Mbina (Source Ambassade du Gabon au Maroc)
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