Un projet de convention de médiation en matière de prévention de risques de corruption dans les transactions public-privé, est en cours d’élaboration, a-t-on appris ce vendredi 30 novembre 2018 auprès de la Commission Nationale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (CNLCEI)
Fruit de la collaboration entre la Commission Nationale de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (CNLCEI), le Forum de l’Energie et du Pétrole contre la Corruption (le FORUM) et les représentants de plusieurs fédérations patronales, ainsi que des cadres de l’administration gabonaise, à travers cette cellule d’Appui à la Prévention de la Corruption (CAPC), tout opérateur économique, personne physique ou personne morale en présence d’indices de corruption ou de traitement injuste dans ses interactions avec les administrations, pourra signaler ces indices à la CAPC.
«La CAPC sera hébergée par la CNLCEI. Ses membres seront des experts sélectionnés, sur appel à candidatures, par un comité tripartite composé d’un représentant du Gouvernement gabonais, du Président de la CNLCEI et d’un représentant de la CPG», souligne le communiqué de la Commission nationale de lutte contre l’Enrichissement illicite.
Outre l’expertise technique, le critère de sélection des experts sera leur haute intégrité et l’excellence de leur réputation. Les experts pourront être issus du secteur public ou privé et être gabonais ou étrangers. Les parties à la convention veilleront, au regard de la mission d’intérêt général de la CAPC, à la modération nécessaire des honoraires et dépenses, dûment documentés, des experts.
A la signature de la convention, la CNLCEI mettra en place un numéro de téléphone et une adresse email donnant aux opérateurs économiques un accès sécurisé et direct à la CAPC.