C'est l'objectif de l'atelier qui a débuté ce vendredi à Libreville, organisé par le programme Wave, en partenariat avec les ministères gabonais de l'Agriculture et de l'Enseignement supérieur.
Les travaux de l’atelier de prévention et de riposte contre les maladies virales du manioc, dont la striure brune, ont débuté ce vendredi à Libreville, en présence du ministre de l'Agriculture, Biendi Manganga Moussavou, de son collègue de l'Environnement, Jacques Denis Tsanga, et des représentants du ministre de l'Enseignement supérieur.
Dans son discours d'ouverture, le ministre gabonais de l'Agriculture, a exposé aux experts nationaux et internationaux de l'Agriculture, ainsi qu’aux chercheurs du Cames, l'intérêt majeur de cet atelier quant à la menace que constituent les maladies virales du manioc, qui font des ravages.
«Face à la menace de la propagation des maladies virales qui planent sur ces cultures essentielles pour la sécurité alimentaire de nos populations, il faut agir de manière vigoureuse et coordonnée pour apporter une riposte efficace à ce fléau», a déclaré Biendi Manganga Moussavou.
Pour le membre du gouvernement, si rien n'est fait, ces maladies virales qui s'attaquent au manioc, «peuvent à terme porter atteinte à la production nationale, et donc remettre en cause tous les efforts du gouvernement pour assurer durablement la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations».
Peu avant l'intervention du ministre gabonais de l'Agriculture, le Pr. Jacques François Mavoungou, représentant du programme Ouest africain d'épidémiologie virale (Wave), a souligné l'importance du manioc, qui est cultivé et consommé dans toutes les provinces du Gabon.
«Le manioc est cultivé dans toutes les provinces de notre pays où il se place en tête de toutes les autres cultures. Il constitue une source potentielle génératrice de revenus» a-t-il soutenu.
Par ailleurs, il a présenté à l'assistance l’objectif de cet atelier, qui est «d’élaborer un plan national d'action pour faire face à la structure brune du manioc et autres maladies des variétés de manioc cultivées au Gabon».
Le programme Ouest africain d'épidémiologie virale (Wave) a été conçu par des scientifiques africains pour la sécurité alimentaire. Mis en place en 2015, il est financé par Bill et Melinda Gates et le département du Royaume unis pour le développement international.